Après le Big-Bang

Comme je n'ai plus d'inspiration, je republie de vieux poèmes.
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Après le Big-Bang
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Aux confins vaporeux des Univers mystiques,
Je sais les infinis que les Dieux ont cru voir,
Et la vacuité des espaces cosmiques,
Et les gouffres sans fond à l’inepte savoir.
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Malgré les errements puérils des ténèbres,
Palpitent des soleils naissants, fusionnant
Les atomes captifs de naufrages funèbres,
Infimes clapotis d’avenir bourgeonnant.
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Sa tutelle abolie, une lumière dure
Inonde, impitoyable, un monde en devenir,
Unique alternative à sa splendeur future
Et gage essentiel de la vie à venir.
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En ce magma brûlant où dansent des vertiges,
Les humains impuissants entrouvrent leurs yeux las,
Prospectant vainement les sépulcraux vestiges
De ces embrasements parmi les au-delàs.
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Désavouant leur propre image dérisoire,
Les hommes, adulant les fastes du Pouvoir
Se mirent, histrions en quête de la Gloire,
Aux reflets mensongers du perfide miroir.
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Alain Dicharry, Labenne, le 22 février 2017

Cela m'évoque une conscience universelle.