Big-bang planétaire

Envie de voir la mer
engloutir l’horizon
pour que cette ligne amère
ne soit plus sa prison

Envie de voir la Terre
secouée par cette fusion
pustuler de cratères
avant son implosion

Un big-bang planétaire
pour souffler tous les maux
dépecer Lucifer
et sa tourbe de suppôts

Débarrassés du diable
tout peut recommencer
une aube plus accueillable
à réensemencer

Envie de faire table rase, repartir à zéro...

J'ai lu ton poème en pensant plutôt à une déconstruction personnelle pour se réinventer par la suite, débarrassé de ce qui pèse...

Belle lecture Florian.

Merci

Bien vu Fanny !

Merci pour ta lecture

Une explosion de mots et d'images très prenantes! Laisser un peu la terre en jachère pour que refleurisse la vie de plus belle, au sens propre comme au figuré

Lina a écrit:Une explosion de mots et d'images très prenantes! Laisser un peu la terre en jachère pour que refleurisse la vie de plus belle, au sens propre comme au figuré

"Refleurir de plus belle" : j'aime beaucoup !

Merci beaucoup Lina pour ton joli message

Un beau poème radical en apparence mais d'accord avec Fanny et son analyse.

ibere64 a écrit:Un beau poème radical en apparence mais d'accord avec Fanny et son analyse.

Oui, Fanny a vu très juste !

Merci beaucoup Ibère pour ta lecture et pour ton message.

Il y a le monde et la représentation du monde que l'on se fait. Or, nous sommes le monde et ses représentations. Que faut-il défaire au juste, soi ou ses perceptions du monde ? Le diable est souvent en soi et quelques milliards de diables, ça ne permet pas toujours d'être au monde...

Corsaire a écrit:Il y a le monde et la représentation du monde que l'on se fait. Or, nous sommes le monde et ses représentations. Que faut-il défaire au juste, soi ou ses perceptions du monde ? Le diable est souvent en soi et quelques milliards de diables, ça ne permet pas toujours d'être au monde...

Je me demande à quoi ressemble le monde libéré de la représentation que je m’en fais.

Je ne sais pas si l’on peut se défaire des représentations que l’on se fait du monde, mais réussir à prendre conscience d’elles, c’est déjà beaucoup.

On peut aussi essayer de se défaire du diable en soi, lentement, patiemment, mais que faire face au diable en les autres ?

Merci beaucoup pour ta réflexion, Corsaire