Disciple de la lune de Sang

Des dissonances résonnent sous mon crâne. Qui hurle à s’en écorcher les poumons ? C’ est encore moi, face à un mur.
Ce blanc, inquiétant, tourment de mes âmes.
Ce mur rouge aux reflets dorés, rassurant de leur sang sacré. Il a jailli avec fureur quand je leur ai tranché la tête.
J’ ai mangé leur langue, mon sabre s’ est nourri de leur chair.
Les voix se sont tues, quand j’ ai posé mes yeux sur ce mur blanc d’ écarlate.
Les kanjis de la paix se sont tracés dans la vie cramoisie de mes ennemis enfin vaincus.
Cette toile de maître est mon offrande pour la lune de Sang !
“Que je sois vengé”, murmuré par mon sourire de démon.
A l’ heure où meurt la nuit, terrassée par les éclairs sanglants de la lune rouge, je marche au milieu d’ une forêt de bambous.
Le vent dans mon sillage, emporte les fleurs roses des cerisiers qui fleurissent au printemps.

Je rentre à la maison où seul m’attend, un autre mur blanc.

Des mots de samouraï, dont la violence n'est pas exempte d'une certaine élégance. Ce qui fait toute la force de ton texte. Tu sors des sentiers battus et j'aime bien ça...

Pour sortir du sentier, il faut encore savoir ce qu'il est ! En fait j'écris sans autre intention que dire ce que mon coeur veut dire.