Un pigeon pas comme les autres
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Un pigeon pas comme les autres
Un pigeon pas comme les autres
A Paris, les pigeons, peste très prolifique,
Que l'on a surnommé rats volants plumoniques,
Se multiplient sans cesse, dans les rues envahies
Alors que les passants leurs donnent leur mépris.
Dans ce terrible enfer, vient une tourterelle,
Elle appartient au bois, et de ses frêles ailes
Forme un cœur qui s'ébat lorsqu'elle respire fort :
C'est sa façon à elle d'embellir le décor.
Perchée sur Notre-Dame, elle offre son spectacle,
Mais un grand ravaleur vient la mettre en débâcle,
Alors elle descend et prend enfin la pose
Sous le nez des passants qui font ici la pause.
Voilà qu'un jeune enfant, émerveillé regarde
Son plumage amoureux qui, comme un gant, la farde,
Et dans un grand sourire s'écrie : "Mais regardez,
C'est le courrier du cœur qu'il vient nous apporter !"
C'est alors que les gens se souviennent du temps
Où le pigeon servait de postier, voyageant
Contre vents et marées pour déposer ses plis,
Sur un champ de bataille ou dans le creux d'un lit.
Ils ont comme un regard des plus attendrissant,
Qui comme un renouveau donne aux oiseaux l'élan,
C'est ainsi qu'ils s'envolent et larguent à leurs passants
Comme un signe de Dieu, des cadeaux dégoûtants.
La bonne réputation est un collier de perle,
Mais quand elle est perdue, les calomnies déferlent.
Si pour la retrouver il faudrait un miracle,
C 'est en un rien de temps que l'abruti le bâcle.
Sandra, Djinn Grey, Marmottine Babarde
Art : tourterelle des bois
A Paris, les pigeons, peste très prolifique,
Que l'on a surnommé rats volants plumoniques,
Se multiplient sans cesse, dans les rues envahies
Alors que les passants leurs donnent leur mépris.
Dans ce terrible enfer, vient une tourterelle,
Elle appartient au bois, et de ses frêles ailes
Forme un cœur qui s'ébat lorsqu'elle respire fort :
C'est sa façon à elle d'embellir le décor.
Perchée sur Notre-Dame, elle offre son spectacle,
Mais un grand ravaleur vient la mettre en débâcle,
Alors elle descend et prend enfin la pose
Sous le nez des passants qui font ici la pause.
Voilà qu'un jeune enfant, émerveillé regarde
Son plumage amoureux qui, comme un gant, la farde,
Et dans un grand sourire s'écrie : "Mais regardez,
C'est le courrier du cœur qu'il vient nous apporter !"
C'est alors que les gens se souviennent du temps
Où le pigeon servait de postier, voyageant
Contre vents et marées pour déposer ses plis,
Sur un champ de bataille ou dans le creux d'un lit.
Ils ont comme un regard des plus attendrissant,
Qui comme un renouveau donne aux oiseaux l'élan,
C'est ainsi qu'ils s'envolent et larguent à leurs passants
Comme un signe de Dieu, des cadeaux dégoûtants.
La bonne réputation est un collier de perle,
Mais quand elle est perdue, les calomnies déferlent.
Si pour la retrouver il faudrait un miracle,
C 'est en un rien de temps que l'abruti le bâcle.
Sandra, Djinn Grey, Marmottine Babarde
Art : tourterelle des bois
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