Étranger au présent ! Est-ce une maladie ?
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Étranger au présent ! Est-ce une maladie ?
Étranger au présent! Est-ce une maladie
Est-ce l’âge avancé, ma santé qui se ride ?
Mon char du quotidien est un peu moins rapide
Et il faut plus de temps à l’élan du matin
Pour qu’il suive le fil de l’auroral destin.
Mais Chronos me déclare: allez à l’évidence,
Ne pas vouloir vieillir serait une impudence
Tout coule, dit le dicton, et si, fixe est le temps
C’est vous qu’il voit passer en mortel pénitent.
Au Parnasse, peut-être, un sursaut poétique
Pourrait faire votre cours bien moins chronologique
D’une plaisante plume aux charmes valeureux
Pourriez-vous revenir aux instants chaleureux.
Et puis que feriez-vous ? Ancêtre rajeuni,
D’une autre adolescence, oiselet en vieux nid ?
Vous, aimant le classique autant que le tango,
Subissant les travers de ce temps démago.
Vous, féru de culture aimant le tout des autres,
Devant du numérique encenser les apôtres,
Négliger les erreurs que distille la mode
Dont l’ignare aujourd’hui lâchement s’accommode.
Il faut bien reconnaître une nouvelle époque
Dans cet imbroglio dont la trame est en loque
Et si tout doit changer pour des futurs meilleurs
Pourquoi se raréfient les visages rieurs.
Car le contemporain fait la gueule au long cours
Il est insatisfait d’un excès de discours
Il est manipulé par ces nombreux rouages
Qui de l’humanité bloquent les engrenages.
Bref c’était mieux jadis, enfin c’est mon avis,
Et d’un sombre futur on vit le préavis
Car je ne vois pas bien, sans main autoritaire,
Comment on guérirait la nausée sociétaire.
Pourtant on en sait plus en de nombreux domaines
Mais les réactions, probablement humaines,
Sont de ne point forcer les naturels talents
La boutique aux efforts manque un peu de chalands.
Les anciens peuvent-ils être aussi d’aujourd’hui
Lorsque les choix offerts sont d’étranges produits
Et peut-on deviner l’évolution mystère
Où des fils germeraient sans maman et sans père.
Faut-il que les amours deviennent automatiques
Que feues leurs poésies ne soient que numériques
Que le temps consacré aux désirables ondes
Soit compté en euros ou en microsecondes.
Bref la modernité ne tient pas sa promesse
Prétendant au bonheur elle offre la détresse
La mondialisation n’est que simple imposture
Trop de fruits dans le pot gâchent la confiture.
Comme l’a dit Prévert notre fameux progrès
C’est, bien évidemment, "robot pour être vrai"
Et à chercher partout l’utopie en bouquets
De ce monde on devient les asservis sujets.
Je me sens étranger au temps qui m’accapare
N’étant qu’un sot fétu suivant un flot bizarre
Mais j’ai des souvenirs émerveillant mon cœur
Quand le contemporain n’a guère de saveur.
Ai-je raison ou tort, en disant au présent
Qu’à défaut de logique il est anarchisant
Et je dois avouer que ce monde me ronge
Sa vérité du jour est souvent un mensonge.
Est-ce l’âge avancé, ma santé qui se ride ?
Mon char du quotidien est un peu moins rapide
Et il faut plus de temps à l’élan du matin
Pour qu’il suive le fil de l’auroral destin.
Mais Chronos me déclare: allez à l’évidence,
Ne pas vouloir vieillir serait une impudence
Tout coule, dit le dicton, et si, fixe est le temps
C’est vous qu’il voit passer en mortel pénitent.
Au Parnasse, peut-être, un sursaut poétique
Pourrait faire votre cours bien moins chronologique
D’une plaisante plume aux charmes valeureux
Pourriez-vous revenir aux instants chaleureux.
Et puis que feriez-vous ? Ancêtre rajeuni,
D’une autre adolescence, oiselet en vieux nid ?
Vous, aimant le classique autant que le tango,
Subissant les travers de ce temps démago.
Vous, féru de culture aimant le tout des autres,
Devant du numérique encenser les apôtres,
Négliger les erreurs que distille la mode
Dont l’ignare aujourd’hui lâchement s’accommode.
Il faut bien reconnaître une nouvelle époque
Dans cet imbroglio dont la trame est en loque
Et si tout doit changer pour des futurs meilleurs
Pourquoi se raréfient les visages rieurs.
Car le contemporain fait la gueule au long cours
Il est insatisfait d’un excès de discours
Il est manipulé par ces nombreux rouages
Qui de l’humanité bloquent les engrenages.
Bref c’était mieux jadis, enfin c’est mon avis,
Et d’un sombre futur on vit le préavis
Car je ne vois pas bien, sans main autoritaire,
Comment on guérirait la nausée sociétaire.
Pourtant on en sait plus en de nombreux domaines
Mais les réactions, probablement humaines,
Sont de ne point forcer les naturels talents
La boutique aux efforts manque un peu de chalands.
Les anciens peuvent-ils être aussi d’aujourd’hui
Lorsque les choix offerts sont d’étranges produits
Et peut-on deviner l’évolution mystère
Où des fils germeraient sans maman et sans père.
Faut-il que les amours deviennent automatiques
Que feues leurs poésies ne soient que numériques
Que le temps consacré aux désirables ondes
Soit compté en euros ou en microsecondes.
Bref la modernité ne tient pas sa promesse
Prétendant au bonheur elle offre la détresse
La mondialisation n’est que simple imposture
Trop de fruits dans le pot gâchent la confiture.
Comme l’a dit Prévert notre fameux progrès
C’est, bien évidemment, "robot pour être vrai"
Et à chercher partout l’utopie en bouquets
De ce monde on devient les asservis sujets.
Je me sens étranger au temps qui m’accapare
N’étant qu’un sot fétu suivant un flot bizarre
Mais j’ai des souvenirs émerveillant mon cœur
Quand le contemporain n’a guère de saveur.
Ai-je raison ou tort, en disant au présent
Qu’à défaut de logique il est anarchisant
Et je dois avouer que ce monde me ronge
Sa vérité du jour est souvent un mensonge.
Haie Crie Vain- Messages : 980
Date d'inscription : 10/04/2022
Age : 84
Localisation : val de Loire
Re: Étranger au présent ! Est-ce une maladie ?
Dans ce monde tout va trop vite au détriment de notre vie
Qui soit dit en passant étant des plus éphémère l'homme aujourd'hui veut profiter de tout et de rien à un rythme qui rend fou..
Au bout du compte on ne profite de rien étant toujours à courir sans prendre le temps, de profiter pleinement des petits plaisirs du quotidien.
Je comprends aisément votre nostalgie du savoir vivre d'autrefois.
Amitiés
Qui soit dit en passant étant des plus éphémère l'homme aujourd'hui veut profiter de tout et de rien à un rythme qui rend fou..
Au bout du compte on ne profite de rien étant toujours à courir sans prendre le temps, de profiter pleinement des petits plaisirs du quotidien.
Je comprends aisément votre nostalgie du savoir vivre d'autrefois.
Amitiés
Moi Marie- Messages : 659
Date d'inscription : 10/04/2022
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