A Benoît, ce modeste "présent"... (Bon anniversaire!)

Le présent seul est éternel
Et l’on ne peut y échapper.
Dans le feu de son étincelle
Se gagne l’immortalité.

Il n’est ni passé ni futur
Dans lequel on puisse exister
Car le temps est une fracture
Et nous devons lui résister.

Il ne faut jamais oublier
Ce que l’on n’a pas pu apprendre ;
La mort, au fond du sablier
Est là, tranquille, à nous attendre...

Nous y sommes tous condamnés,
Alors, faisons lui en dansant
Des bras d’honneur, des pieds-de nez
Et vivons, vivons… Au présent.

Un très beau texte pour l'anniversaire de notre ami Benoît, tu y as mis tout ton talent, Ibere. Un cadeau !

Alors ça c'est de l'inattendu, une belle surprise et j'aime l'inattendu, merci infiniment non seulement pour la qualité des vers, l'attention appréciée mais aussi pour le sens que tu leur apporte que je partage à 100 %.

La mort qu'on lui sourie ou qu'on lui crache à la gueule c'est du pareil au même alors que la vie est un présent qui se décompose en instants et c'est bien de ces moments là dont il faut profiter.

Je ne suis pas très doué pour remercier mais j'apprécie énormément la sincérité et l'authenticité du geste qui ont beaucoup de valeur pour moi.

Amitiés.

"Le présent seul est éternel", et quel superbe présent offert à Benoît !

Joyeux anniversaire Benoît !

Je me bats avec les mouchoirs qui finissent au feu devant moi, pourtant je grelotte et la tisane rhumielcitron n'y change rien. J'ai les sinus en mode je ne sais pas quoi mais je les situe parfaitement. Mode zéro de l'inspiration, mais j'ai des excuses

En te souhaitant une meilleure journée que la mienne et de belles lectures façon Ibère libéré

Pour les rhumes y a l'irish coffee, le rhum-rhume sont trop apparentés pour être vraiment efficace lol

Merci de tes souhaits et à tes souhaits également.

Benoît

Quelques mots pour Benoit:

Cascadez je vous prie votre talent l’exige !

Dame littérature était un peu malade
Et d’une indécision souffrait un matin, tôt,
Son cœur qui hésitait en battait la chamade
Prose et vers étaient-ils de séduisants jumeaux ?

En parlant de la prose Elle parut maussade
Regrettant de n’avoir pas fait sonner ses mots
De n’avoir pas rythmé en superbe cascade
Des phrases décorées de délicats émaux.

Une muse lui dit osez une escapade
Mettez en vos écrits les plaisants crescendos
Faites les ruisseler formant une enfilade
Les vers, vous le verrez, ont de charmants échos.

La plume sur le vers se rua aussitôt
Mais la prose oubliée osa faire une œillade
Et délaissant la rime écrivit allegro
Des lignes décrivant une belle escapade.

Benoît qui de la plume aime les sérénades
Lui dit n’en faites pas sur la chose un peu trop
Ce qui est bien écrit anecdotes ou tirades
Enchante le lecteur et obtient des bravos

N’allez donc pas sortir de vos yeux des cascades
De la langue adorez les vocables si beaux
La poésie qui est sédentaire ou nomade
Vaut bien mille colombes et autant de rameaux

Permettez à vos plumes une exquise glissade
Et l’encre coulera sur le juste tempo
L’enchantement du conte ou bien de la ballade
Fait cascader l’esprit des amoureux des mots

Cher Benoît, je te souhaite un heureux anniversaire (avec un jour de retard, mais le cœur y est).
Avec tout mon amitié

Bravo à Ibère et Haie crie vain pour leur magnifique hommage.

Haie Crie Vain a écrit:
Quelques mots pour Benoit:

Cascadez je vous prie votre talent l’exige !

Dame littérature était un peu malade
Et d’une indécision souffrait un matin, tôt,
Son cœur qui hésitait en battait la chamade
Prose et vers étaient-ils de séduisants jumeaux ?

En parlant de la prose Elle parut maussade
Regrettant de n’avoir pas fait sonner ses mots
De n’avoir pas rythmé en superbe cascade
Des phrases décorées de délicats émaux.

Une muse lui dit osez une escapade
Mettez en vos écrits les plaisants crescendos
Faites les ruisseler formant une enfilade
Les vers, vous le verrez, ont de charmants échos.

La plume sur le vers se rua aussitôt
Mais la prose oubliée osa faire une œillade
Et délaissant la rime écrivit allegro
Des lignes décrivant une belle escapade.

Benoît qui  de la plume aime les sérénades
Lui dit n’en faites pas sur la chose un peu trop
Ce qui est bien écrit anecdotes ou tirades
Enchante le lecteur et obtient des bravos

N’allez donc pas sortir de vos yeux des cascades
De la langue adorez les vocables si beaux
La poésie qui est sédentaire ou nomade
Vaut bien mille colombes et autant de rameaux

Permettez à vos plumes une exquise glissade
Et l’encre coulera sur le juste tempo
L’enchantement du conte ou bien de la ballade
Fait cascader l’esprit des amoureux des mots

Effectivement cascade définit bien mes écrits quoique torrent leur convient bien aussi.

Merci beaucoup de cette poésie dont vous seul avez le secret et qui démontre bien votre acuité d'esprit, votre culture et votre intelligence qui sourdent de vos écrits. J'en suis flatté et honoré.

Benoît.

CLARI a écrit:Cher Benoît, je te souhaite un heureux anniversaire (avec un jour de retard, mais le cœur y est).
Avec tout mon amitié

Bravo à Ibère et Haie crie vain pour leur magnifique hommage.

Merci Clari c'est l'attention qui compte plus que le temps à mes yeux.

Amitiés.