Et le vent de années érodent les sonnets...
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Et le vent de années érodent les sonnets...
Et le vent de années érodent les sonnets...
Ma voisine me dit vous arrivez à l’âge
où il convient d’ouvrir au réel vos désirs
Il faut le temps venu découvrir les plaisirs
Perdant votre vertu et votre pucelage
S’il vous semblait plaisant de monter un étage
Pour de la volupté venir m’entretenir
Vous pourriez acquérir le plaisant souvenir
D’échanges sensuels découlant du partage
Ma chère je ne nie pas que souvent la vigueur
Quand je vous vois passer révèle mon ardeur
Mais encore ignorant votre sollicitude
Qui me rend fort gourmand de charnelles études
Et laisse envisager un très proche bonheur
J’ai hâte de montrer mes jeunes aptitudes.
Sous prétexte de thé dont elle maîtrisait l’art
De plus en plus souvent je montais un étage
J’appris à distinguer le délicat hommage
Du besoin refusant le plus léger retard
j’appris les jeux savants et les gourmands égards
Convenant aux désirs de la dame volage
Et parfois incité aux prolongés hommages
J’étudiais un peu en prenant du retard
Attentif aux savoirs de ma leste voisine
Je me fis enseigner les délices câlines
Nécessitant l’ardeur ainsi que la lenteur
Puis la dame partit pour travailler ailleurs
Je dus me rapprocher de madame Ernestine
Qui me jugeant plaisant me fit son pourvoyeur
Ne me dispersant pas tant elle était dispose
À m’accorder du temps dès que naissait l’envie
Ma nature ne fut jamais inassouvie
Tant son zèle exigeait toujours l’apothéose.
Ainsi passa le temps des délices des roses
J’aimais dame Ernestine sans en être asservi
Le corps eut ses raisons l’esprit changea d’avis
Interne j’étudiais ce qui me fit morose.
Mais le temps me privant des échanges sensuels
J’attendais mes vacances pour ces bonheurs charnels
où le corps exauçait les besoins délicats
Puis pris soudainement dans un événement
Où une créature au bonheur m’attacha
Mon cœur se trouva pris définitivement.
Certes le temps est loin de ces jeunes folies
L’âge s’en est venu restreindre mes ardeurs
L’envie ne porte plus aux anciennes vigueurs
Restent les souvenirs et la mélancolie
Cependant vous restez toujours dame jolie
Quand le désir se fait gourmand contemplateur
Le feu en renaissant vous espère ravie
la flamme passagère est toujours un bonheur
Parfois des souvenirs d’anciennes flamboyance
Incitent nos désirs à quelques renaissances
Et nos enchantements consolident l’amour
Parfois le cœur ému par ce qui dure toujours
Nous restons satisfaits de nos appartenances
Vous restez mon satin et je deviens velours .
Ma voisine me dit vous arrivez à l’âge
où il convient d’ouvrir au réel vos désirs
Il faut le temps venu découvrir les plaisirs
Perdant votre vertu et votre pucelage
S’il vous semblait plaisant de monter un étage
Pour de la volupté venir m’entretenir
Vous pourriez acquérir le plaisant souvenir
D’échanges sensuels découlant du partage
Ma chère je ne nie pas que souvent la vigueur
Quand je vous vois passer révèle mon ardeur
Mais encore ignorant votre sollicitude
Qui me rend fort gourmand de charnelles études
Et laisse envisager un très proche bonheur
J’ai hâte de montrer mes jeunes aptitudes.
Sous prétexte de thé dont elle maîtrisait l’art
De plus en plus souvent je montais un étage
J’appris à distinguer le délicat hommage
Du besoin refusant le plus léger retard
j’appris les jeux savants et les gourmands égards
Convenant aux désirs de la dame volage
Et parfois incité aux prolongés hommages
J’étudiais un peu en prenant du retard
Attentif aux savoirs de ma leste voisine
Je me fis enseigner les délices câlines
Nécessitant l’ardeur ainsi que la lenteur
Puis la dame partit pour travailler ailleurs
Je dus me rapprocher de madame Ernestine
Qui me jugeant plaisant me fit son pourvoyeur
Ne me dispersant pas tant elle était dispose
À m’accorder du temps dès que naissait l’envie
Ma nature ne fut jamais inassouvie
Tant son zèle exigeait toujours l’apothéose.
Ainsi passa le temps des délices des roses
J’aimais dame Ernestine sans en être asservi
Le corps eut ses raisons l’esprit changea d’avis
Interne j’étudiais ce qui me fit morose.
Mais le temps me privant des échanges sensuels
J’attendais mes vacances pour ces bonheurs charnels
où le corps exauçait les besoins délicats
Puis pris soudainement dans un événement
Où une créature au bonheur m’attacha
Mon cœur se trouva pris définitivement.
Certes le temps est loin de ces jeunes folies
L’âge s’en est venu restreindre mes ardeurs
L’envie ne porte plus aux anciennes vigueurs
Restent les souvenirs et la mélancolie
Cependant vous restez toujours dame jolie
Quand le désir se fait gourmand contemplateur
Le feu en renaissant vous espère ravie
la flamme passagère est toujours un bonheur
Parfois des souvenirs d’anciennes flamboyance
Incitent nos désirs à quelques renaissances
Et nos enchantements consolident l’amour
Parfois le cœur ému par ce qui dure toujours
Nous restons satisfaits de nos appartenances
Vous restez mon satin et je deviens velours .
Haie Crie Vain- Messages : 980
Date d'inscription : 10/04/2022
Age : 84
Localisation : val de Loire
Florian aime ce message
Re: Et le vent de années érodent les sonnets...
C'est toujours avec autant de plaisir que je vous lis.
J'adore ! Avec quelle délicatesse et élégance vous nous offrez un texte quelques peu volage nous tenant en haleine jusqu'au
bout.. Bravo!
Amitiés
J'adore ! Avec quelle délicatesse et élégance vous nous offrez un texte quelques peu volage nous tenant en haleine jusqu'au
bout.. Bravo!
Amitiés
Moi Marie- Messages : 659
Date d'inscription : 10/04/2022
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