Que le temps est cruel

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Que le temps est cruel
Quand il se fait complice
Du pouvoir criminel
D'une peau qui se plisse

Jusque dedans le coeur
La vieillesse s'immisce
Ressassant la douleur
De tout le corps qui glisse

Que le temps est cruel
Baigné d'incertitude
Dans la chambre d'hôtel
Quand nait la solitude

Au couché du soleil
Ses heures d'insomnie
Le tiennent en éveil
Lui gangrènent la vie.

Que le temps est cruel
Lorsque gronde l'orage
Que se brise l'inel*
Sous le poids de l'outrage.

L'horizon s'obscurcit
C'est la vie qui s'efface
Quand arrive la nuit
Elle s'endort, trépasse

Que le temps est cruel
Quand il se fait complice
Du pouvoir criminel
D'une peau qui se plisse.


Inel: anneau
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"Le temps aux plus belles chose
se plait à faire un affront
il saura faner vos roses
comme il a ridé mon front "

Disait le père Corneille en sortant de chez son esthéticienne

votre poème est beau mais en contestataire
je dirai que vieillir au monde est salutaire
car si nul ne mourait on y pourrait surseoir
l'entassement humain serait un étouffoir.

la solution est donc de ne vieillir qu'à deux
en se plissant un peu mais restant amoureux!

Haie Crie Vain a écrit:"Le temps aux plus belles chose
se plait à faire un affront
il saura faner vos roses
comme il a ridé mon front "

Disait le père Corneille en sortant de chez son esthéticienne

votre poème est beau mais en contestataire
je dirai que vieillir au monde est salutaire
car si nul ne mourait on y pourrait surseoir
l'entassement humain serait un étouffoir.

la solution est donc de ne vieillir qu'à deux
en se plissant un peu mais restant amoureux!

Je suis toujours en admiration de vos textes et votre élégance verbale que ce soit dans vos poèmes  ou en messages sur nos compositions. Un grand très  grand Merci
Avec tout mon plus profond respect. Surtout continuez de nous enchanter.

Amitiés