Décalé

Un soleil victorieux sur un champ de combat 
Que le ciel insolent injurie de son bleu
Au printemps qui compose en ses doux camaïeux.
Tout semblerait normal, que comprendre à tout ça ?

Le monde bat son plein sans guère de courage 
On tue, on assassine en large impunité 
Quand les alléluia résonnent à côté 
Dans ce rythme inchangé, la raison fait naufrage.

Où vas-tu ? Où cours-tu? Vers quel bonheur tu erres?
Un air de fandango intronise la joie 
Tu l'entends mais tu pleures et tes membres sont froids 
Tu doutes de demain et les arbres sont verts...

Superbe, Lydia !
Une courageuse offensive du printemps dans un monde façon champ de bataille .
La folie des hommes n'a donc pas de limites

qu'il est plaisant de retrouver
les classiques architectures
le temps a beau nous avaler
beaucoup me plait votre lecture

demain ira encore mais après quel mystère?
le doute est un fléau dont l'homme désespère!
Il reste le poète dont les mots s'entrelacent
qui reste bien vivant sans que rimes s'effacent.