Petit frère

Tes pas t'ont ramené comme tant d'autres soirs
Après mes murs porteurs où tu pourras t'asseoir
Tu es ici chez toi, j'ai mis sans artifice
Une boule à vermouth pour servir le pastis


Si ton cœur est trop lourd pour rentrer seul chez toi
D'un sourire entendu et sans changer ma voix
Je casserai des œufs dans la poêle, à l'arrache
Et si le pain est dur, j'ai du rouge qui tache


Même si le repas ne casse pas des briques 
On se foutra des autres, de la politique
On pleurera un peu sur nos amours déçues
Comptes à découvert et histoires de cul


On finira plus gais, un coup dans les mirettes
Et pour ne pas risquer la honte en voiturette
Je déplierai le canapé, la grosse couette
A la tienne mon frère, et merde à la planète

Une belle complicité et un écrit très touchant , merci Lydia !

Partager les galères et les joies avec un frère, c'est le pied.

Merci les amies !