Froid de chien

Ah, que ce chien est blanc de froidure,
Son corps éperdu dans sa fourrure,
Frissonne en des spasmes infinis
Comme une neige dans un ciel gris.

Ses larmes perlées de givre hostile
Gèlent ses yeux au regard fragile.
Ses poils, figés aux destins meurtris,
Tremblent comme des roseaux flétris.

Face à la froideur qui le chatouille ;
Vite, avant que la douleur l’embrouille.
Sors, sors ! Ardent soleil de janvier ;
Réchauffe sa gueule de bouvier.

Salut Claudel !
J'ai du mal à comprendre.

Le loup de départ, je croyais que c'était l'hiver.
Puis un animal. Peut être un loup.
Au final, un bouvier. Je m'interroge

Tu as raison, il y a confusion. J'ai changé le mot loup par chien. Merci Errances!

Je n'ai pas dit ça
C'est ta création. Je pensais avoir raté un épisode

De rien.

J'ai pensé à un moment qu'il y avait un loup qui se faisait bouffer par le bouvier

Entre chien et loup peu importe j'ai trouvé ce poème très expressif au point d'avoir l'impression d'être de lui cachée a observer en ressentant tout ce foid de l'hiver qui s'imprime sur lui....

Bravo! pour ce joli moment d'évasion parmi la nature sauvage

Amitiés

Merci Marie pour ton gentil commentaire!

affreux paradoxe : d'excellentes rimes chaleureuses pour un chien poétique qui se les gèle!

Merci Haie Crie Vain pour la visite