Nos printemps vieillissants

Nos  printemps vieillissants

Et moi je cours toujours après le temps
Je sais très bien qu'il est insaisissable
Course folle même par tous les vents
Où  plus rien n'est possible, incontrôlable.

Les heures qui défilent chaque jour
Laissent au fond de mon cœur une trace
Sur mon histoire en aller sans retour
Où bien moults souvenirs y ont pris place

Faite de hauts aussi faite de bas
Ma vie a traversé bien des époques
Des romantiques, jusqu'aux scélérats
Méditations en pensées soliloques.

Et moi je cours toujours après le temps
Qui m'échappe et me rend bien plus fragile
Sur mon corps temoignant de tous mes ans, 
Ride profonde, en marque indélébile.

Quand rien ne va, lorsque l'on broie du noir
Et que tout peu à peu vous laisse choir
O, vieux dicton auquel on veut bien croire
"Tant qu' y a de la vie, y a de l'espoir"

L'horloge tourne de plus en plus vite
Au fil des jours, en vieillissant.
Constat des dégâts du temps passant,
C'est inéluctable, nul ne les évite !

Oui, Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir !

J'aime beaucoup cette réflexion que je me fais bien souvent.
Merci pour ce partage.
Amitiés

Merci cher CLARI,

Restons optimistes et même si s'aperçoit le bout du chemin il reste encore tant de belles choses a vivre alors profitons tant qu'il est encore temps...


Amitiés