Sale

Elle vomit de véhéments  torrents de merde depuis le sommmet de sa montagne.
Elle jacte, elle piaille, elle chouine sur son pauvre sort.
Quelque chose de pourri dans l’eden noir des hypocrites.
Une volée de mouches se dessine dans son ombre, quand elle éructe ses malédictions sur ses pauvres lardons.
Une messe noire. Tous psalmodient des maléfices à la gloire du mensonge suprême.
Leur âme meurt quand elle les recouvre de ses ailes méphitiques.
Elle porte une longue robe noire aux relents pestilentiels de la boisson.
Ses doigts crochus, adorent se refermer sur le cœur de ses victimes, dont elle boit le sang.
Oui, elle continue de vomir de virulents torrents de merde sur ses pauvre victimes. Elle les éclabousse, les souille, les salit.
Il surgit d’un obscur cauchemar, l’ hiérophante noir. Son âme traîtresse à par deux fois suivi le sombre sentier de l’abandon.
Il la prie, la glorifie, cette Lilith de pacotille. Elle lui fait sa danse. Alors se réveille en lui une immonde turgescence.
Leur corps patauds se touchent, se frôlent,puis se caressent, dans une espèce de  danse abjecte.
Elle frotte  son obscène croupion contre son entrejambe tendu. S’ensuit un risible accouplement.
Leurs sexes tordus s’entrechoquent et se ratent la plupart du temps.Puis vient l’extase.Le désamour coule de leurs yeux transis.
Soudain, je sens le regard fangeux de la démone se poser sur moi. Je suis le prochain.
Un hurlement surgit alors des profondeurs de mon être :

“Retourne aux enfers qui t’ont vomie, démon ! Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, je te conchie !”

j'aime la force et le courage de ton style, inutile de faire des images quand le sujet est féroce mais cela n'est pas du goût de tous .

J'écris c'est tout ^^

J’écris c’est tout


J’écris c’est tout
Au film de la pluie
Au fil de l’eau
Et du couteau
Et les mots s’agenouillent
Au pied de la musique
Et les sons s’entretuent
Pour inventer un rythme
Et quand je vois un mot
Je pense à des images
Qui bousculent mes doigts
Et par peur de les fuir
J’écris tout à la fois
Ce que vis ce que vois
Mais celui qui me lit
Ne peut suivre mon cours
Alors il laisse aller
Sa fantaisie intime
Et mes mots sont pour lui
Des créations divines
Où il se voit lui-même
En d’autres lieux que moi
Et de sa relecture
Il enrichit la mienne.

Je vous inspire on dirait ^^

c'est un ancien poème comme moi