Il faut, je vous l'assure, apprécier l'écriture!
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Il faut, je vous l'assure, apprécier l'écriture!
Il faut, je vous l'assure, apprécier l'écriture!
Écrivez les poètes jetez l’encre au papier
Faites fleurir les mots videz vos encriers
Offrez nous des images où gambade le songe
Le monde sans écrit me chagrine et me ronge.
On déforme la langue même on la martyrise
Et la beauté du verbe a perdu son emprise.
Créez des labyrinthes où les mots qui s’y cachent
Savent encore enchanter ceux qui s’en amourachent.
Le temps présent hélas n’a pas grande envergure
L’homme artificiel nous voile la nature
On rencontre partout des pages inutiles
L’homme du jour paraît sans esprit et futile.
Et notre humanité en pénible posture
Regardant le miroir se crache à la figure
On est moi-mêmophile en étant rien du tout
Des amis, des amours, on a perdu le goût.
Or l’intérêt comptant plus que tout autre chose
On ignore le ciel, le soleil, ou la rose,
On est téléguidé ne sachant que vouloir
On désire au matin, le démodé du soir.
Et viennent les méchants qui portent tous un masque
Les marchands de demain fabricants de bourrasque
Aux mots rugueux pervers que le mensonge farde
D’une langue de bois ou pullule l’écharde.
Les clones se répandent sortant du même moule
L’individualité est perdue dans la foule
Du connais toi toi-même, on oublie le besoin
Et de l’autre soi-même on ne prend jamais soin.
Nul ne vient arroser la fleur d’humanité
Car l’humanisme hélas s’est vu décapité
Personne ne versera de sueur sans avoir
Mesuré l’intérêt qu’il y peut percevoir.
Une foule haïssable oublie l’esprit d’entraide
Les sentiments absents montrent une âme bien laide
Il faut de l’injustice oublier le ravage :
Du siècle obscurantiste omettre le partage.
Sur un mont isolé résistant aux tempêtes
Il reste une lueur, espérance de fêtes,
Des fous qui rassemblés écrivent mots et rimes
Des jeteurs de plaisirs des découvreurs d’abîmes
Des prosateurs faisant de leurs mots des arpèges
Des musiciens sculpteurs, des peintres de solfèges,
Des chatouilleurs d’esprit écarquillant les yeux
Des poètes à cheval sur la terre et les cieux.
Brodez sur le papier toutes vos fioritures
La terre serait pire sans vos enjolivures
Dans ce monde de sots disséminez ces choses
Qui à la boutonnière osent mettre des roses.
Écrivez les poètes jetez l’encre au papier
Faites fleurir les mots videz vos encriers
Offrez nous des images où gambade le songe
Le monde sans écrit me chagrine et me ronge.
On déforme la langue même on la martyrise
Et la beauté du verbe a perdu son emprise.
Créez des labyrinthes où les mots qui s’y cachent
Savent encore enchanter ceux qui s’en amourachent.
Le temps présent hélas n’a pas grande envergure
L’homme artificiel nous voile la nature
On rencontre partout des pages inutiles
L’homme du jour paraît sans esprit et futile.
Et notre humanité en pénible posture
Regardant le miroir se crache à la figure
On est moi-mêmophile en étant rien du tout
Des amis, des amours, on a perdu le goût.
Or l’intérêt comptant plus que tout autre chose
On ignore le ciel, le soleil, ou la rose,
On est téléguidé ne sachant que vouloir
On désire au matin, le démodé du soir.
Et viennent les méchants qui portent tous un masque
Les marchands de demain fabricants de bourrasque
Aux mots rugueux pervers que le mensonge farde
D’une langue de bois ou pullule l’écharde.
Les clones se répandent sortant du même moule
L’individualité est perdue dans la foule
Du connais toi toi-même, on oublie le besoin
Et de l’autre soi-même on ne prend jamais soin.
Nul ne vient arroser la fleur d’humanité
Car l’humanisme hélas s’est vu décapité
Personne ne versera de sueur sans avoir
Mesuré l’intérêt qu’il y peut percevoir.
Une foule haïssable oublie l’esprit d’entraide
Les sentiments absents montrent une âme bien laide
Il faut de l’injustice oublier le ravage :
Du siècle obscurantiste omettre le partage.
Sur un mont isolé résistant aux tempêtes
Il reste une lueur, espérance de fêtes,
Des fous qui rassemblés écrivent mots et rimes
Des jeteurs de plaisirs des découvreurs d’abîmes
Des prosateurs faisant de leurs mots des arpèges
Des musiciens sculpteurs, des peintres de solfèges,
Des chatouilleurs d’esprit écarquillant les yeux
Des poètes à cheval sur la terre et les cieux.
Brodez sur le papier toutes vos fioritures
La terre serait pire sans vos enjolivures
Dans ce monde de sots disséminez ces choses
Qui à la boutonnière osent mettre des roses.
Haie Crie Vain- Messages : 990
Date d'inscription : 10/04/2022
Age : 84
Localisation : val de Loire
Errances aime ce message
Re: Il faut, je vous l'assure, apprécier l'écriture!
Monsieur Le-Roman-en-Poème-La-Rime-Belle, je n'ai de mots pour acquiescer à votre propos, même si le compliment vient d'un martyriseur (tortionnaire existe mais vous connaissez maintenant ma propension à déformer la langue que vous défendez si joliment et fort à propos) de la langue française qui pour sa défense excave la laie, le layon, la tortille, acceptez-le comme il se doit car il provient du coeur.
Dernière édition par Errances le Sam 19 Aoû - 16:39, édité 1 fois
Errances- Messages : 1330
Date d'inscription : 01/08/2022
Localisation : Ouest fort fort lointain
Re: Il faut, je vous l'assure, apprécier l'écriture!
si cela vous a plu vous m'en voyez ravi
c'est un plaisir d'avoir un favorable avis.
des mots sophistiqués je m'esbaudis souvent
les vôtres sont les signes d'un évident talent.
c'est un plaisir d'avoir un favorable avis.
des mots sophistiqués je m'esbaudis souvent
les vôtres sont les signes d'un évident talent.
Haie Crie Vain- Messages : 990
Date d'inscription : 10/04/2022
Age : 84
Localisation : val de Loire
Errances aime ce message
Re: Il faut, je vous l'assure, apprécier l'écriture!
Vil flatteurHaie Crie Vain a écrit:si cela vous a plu vous m'en voyez ravi
c'est un plaisir d'avoir un favorable avis.
des mots sophistiqués je m'esbaudis souvent
les vôtres sont les signes d'un évident talent.
Errances- Messages : 1330
Date d'inscription : 01/08/2022
Localisation : Ouest fort fort lointain
Re: Il faut, je vous l'assure, apprécier l'écriture!
Ah! Le flatteur des villes et le flatteur des champs
Eurent plu au fabuliste monsieur en d'autres temps.
"et donneur de séné par désir de rhubarbe
avoir son encensoir toujours en quelques barbe"
Nous eut dit Cyrano soulignant le propos
en voyant quelques textes méritant des bravos
Eurent plu au fabuliste monsieur en d'autres temps.
"et donneur de séné par désir de rhubarbe
avoir son encensoir toujours en quelques barbe"
Nous eut dit Cyrano soulignant le propos
en voyant quelques textes méritant des bravos
Haie Crie Vain- Messages : 990
Date d'inscription : 10/04/2022
Age : 84
Localisation : val de Loire
Errances aime ce message
Re: Il faut, je vous l'assure, apprécier l'écriture!
J'admire vos milles références. Ma mémoire n'a se fonctionnement que pour quelques projets particuliers. Toujours un plaisir à lire.
Errances- Messages : 1330
Date d'inscription : 01/08/2022
Localisation : Ouest fort fort lointain
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