LES MOTS...

CLARI a écrit:Magnifique éloge des mots.
Ils nous hantent dès marmots,
Nous poursuivent indéfiniment,
Nous délivrent de nos tourments.
Sans eux que serait notre vie ?
Tant d'ignares nous envie
De savoir si bien les manier
Nous les aimons en bon jardinier.

Merci Lazzaro
Bravo !

Bonjour Clari :-)
Oui, j'espère que nous sommes de bons jardiniers, pour eux, nous, et qui les aime en découvrant ce qu'ils nous offrent, eux !!! Et tu n'es pas en reste quant-aux cadeaux que tu nous offres en les mariant, Madame l'inspirée !!! ;-)
Et bien sûr, merci de ton complice commentaire :-)
Bien amicalement,
Lazzaro

angelblue a écrit:Merci pour ce partage, vous êtes un magicien des mots,
Amicalement

Fanny a écrit:Tes mots sont " des passeurs d'émotions "qui mettent en musique et images tous les sentiments ..
Merci Monsieur le Poète.
Grand plaisir de lecture à nouveau.

Amicalement

Clem a écrit:Encore un texte magnifique de ta plume magique!
Merci de ce partage mon cher Lazzaro
Bonne journée poétique

Benoit (admin.) a écrit:Il y a tant à dire sur ces mots sans qui ma vie ne serait pas ce qu'elle est devenue, l'importance que peut revêtir l'écriture est parfois insoupçonnable.

Au-delà du langage et de la communication qu'ils représentent entre les êtres, ils sont aussi un langage propre à chacun, celui des émotions, des ressentis et leur musique est sûrement la plus belle de toutes quand ils sont accordés à la corde sensible de notre âme.

Il y a tant à dire que nous n'avons pas fini d'en écrire et cela nous promet encore de belles proses comme celle-ci.

Merci ami Poète de l'hommage que tu leur rends car sans eux nulle poésie, nul sentiment ne saurait être présent.

Amicalement.

Gabrielle a écrit:Mots

Suite de mots sans fin
Ne signifie donc rien
Que pour celui qui comprend
Qui cherche et attend

Ils donnent bonheur et joies.
Ils peuvent d’un mendiant faire un roi,
Refusez-les à l’homme qui les attend
Vous faîtes du roi, un mendiant.

Jeu de mots infini
Tu n’es donc point vide de vie
Puisque suivi d’un regard, ils s’animent
Avec un sourire, ils s’illuminent.

Oui, et merci Gabrielle de ton poème offert en commentaire, il est vrai et me plait beaucoup, roi et mendiant mêlés, c'est une belle idée que tu as bien chantée, et nous sommes bien sur la même longueur d'onde. ;-)
Bien amicalement,
Lazzaro

Avec la détresse, faisons la sagesse,
De la tristesse, donnons la tendresse.
Roi ou mendiant, peu importe
Des mots, il ne faut pas fermer la porte.

Gabrielle. E.

je crois que nous sommes sur la même longueur d'onde
merci Lazzaro pour ce joli partage de mots

@micalement

Gabrielle a écrit:Mots

Suite de mots sans fin
Ne signifie donc rien
Que pour celui qui comprend
Qui cherche et attend

Ils donnent bonheur et joies.
Ils peuvent d’un mendiant faire un roi,
Refusez-les à l’homme qui les attend
Vous faîtes du roi, un mendiant.

Jeu de mots infini
Tu n’es donc point vide de vie
Puisque suivi d’un regard, ils s’animent
Avec un sourire, ils s’illuminent.

Avec la détresse, faisons la sagesse,
De la tristesse, donnons la tendresse.
Roi ou mendiant, peu importe
Des mots, il ne faut pas fermer la porte.

Gabrielle. E.

je crois que nous sommes sur la même longueur d'onde
merci Lazzaro pour ce joli partage de mots

@micalement

Lazzaro a écrit:

LES MOTS…


Je trouve dans les mots mes amis les plus chers,
Ils caressent ma vie de leur complicité,
Décorent mes heures de leurs lumières,
Et charment ainsi mon cœur en douces mélopées.


Si je retiens mes mots, ils ne peuvent me transporter ni me convaincre,

Pourquoi alors séduiraient-ils autrui ?

Se protéger de leur magie, c’est mourir lentement, se laisser dériver aux rives du néant, s’éteindre.

Si la raison, la crainte ou la peur s’interposent entre eux et moi, elles m’effacent du monde.

La réflexion brime l’art et la spontanéité, le don de soi.

L’hésitation et le recul dispensent l’amer repli sur son monde clos.


Les mots habillent l’absence,
Nourrissent la folie,
Pleurent et rient,
Marquent nos différences,
Aux frontières de l’ennui
Ils courtisent nos sens,
Et magnifient la vie.

Zaza_Dabord a écrit:Parfois on ne trouve pas les mots parce qu'ils sont trop petits ou parce qu'ils sont trop grands, mais ils sont quelques part rangés dans la mémoire. On les oublie, ils ressurgissent après nous avoir taraudés pendant des heures.
Je les aime moi-aussi comme des bonbons. Ils ont chacun leur saveur, leur couleur, leur puissance (quand ils font mouche).
Merci pour ce beau partage qui fera, j'en suis sûre, une belle unanimité. :-)
Amitiés soleil
Z. :-)

folespoir06400 a écrit:

Lazzaro a écrit:

LES MOTS…


Je trouve dans les mots mes amis les plus chers,
Ils caressent ma vie de leur complicité,
Décorent mes heures de leurs lumières,
Et charment ainsi mon cœur en douces mélopées.


Si je retiens mes mots, ils ne peuvent me transporter ni me convaincre,

Pourquoi alors séduiraient-ils autrui ?

Se protéger de leur magie, c’est mourir lentement, se laisser dériver aux rives du néant, s’éteindre.

Si la raison, la crainte ou la peur s’interposent entre eux et moi, elles m’effacent du monde.

La réflexion brime l’art et la spontanéité, le don de soi.

L’hésitation et le recul dispensent l’amer repli sur son monde clos.


Les mots habillent l’absence,
Nourrissent la folie,
Pleurent et rient,
Marquent nos différences,
Aux frontières de l’ennui
Ils courtisent nos sens,
Et magnifient la vie.

je te rejoins tout à fait dans ton poème.....Oui les mots ont un énorme pouvoir qu'ils soient lus ou prononcés. Perso, j'ai toujours peur de ne pas utiliser les bons pour faire ressortir l'émotion qui toucheraient les autres.....j'aime particulièrement la dernière strophe......"le doute est une bonne raison pour avancer" dirait le sage.......bravo Lazzaro.....sincères amitiés

Marlon Dietrich a écrit:J'aime beaucoup ton rapport aux mots, ces complices intrépides et exigeants. Cela me fait penser (dans un tout autre style) au dernier roman de Nathalie Sarraute, "Ouvrez".

Sylviane a écrit:Heureusement que nous avons les mots. Ils nous servent à vider les émotions de notre cœur, quand on est triste, quand on pleure, quand on a mal, mais aussi quand on est heureux.
Qu'ils soient dit à haute voix ou bien couchés sur le papier, en prose, en poème ou bien en lettre.
Merci mon cher ami Lazzaro, pour ce très bel écrit de mots.
Avec toute mon amitié,