Quelques fois des pliures contrarient la nature !

par Haie Crie Vain Jeu 3 Aoû - 10:31

Quelques fois des pliures contrarient la nature

La nature distraite aimant faire des caprices
Couda le mâle outil du dénommé Fabrice
Ce qui bien sûr nuisit à sa virilité
Bien qu’il puisse exhiber quelque rigidité

Ne trouvant pas de corps au sien complémentaire
Il alla consulter un vieil apothicaire
Qui lui cher monsieur j’ai là un élixir
Qui à vous redresser pourra bien parvenir

Certes ils se redressa mais étrange destin
En étrange spirale se vrilla son engin
Et un tire-bouchon n’offrant pas d’avantage
Il partit s’exiler interdit de partage.

Une dame lointaine apprenant son état
Lui écrivit monsieur je m’appelle Agatha
La nature n’ayant pas une saine raison
Me forma le bijou tel un colimaçon

Vous êtes spiralé et il se pourrait bien
Que nous puissions avoir de délectables liens
Si venant vous visser dans le sens convenable
Vous meniez mon bonheur au sommet délectable

La chose vite faite eut un effet heureux
Et c’est en se vissant qu’un coït fructueux
Leur donna des enfants assez contradictoires
Ayant le bénéfice de droiture sans histoire.

Moralité on peut en toute circonstance
Trouver un complément à son extravagance.