Catastrophes naturelles

Je vous en prie respectez moi !
Arrêtez de tout dépecer,
D’aplanir, d'assécher, de vendre !
Je vieillis vite, vous me chauffez.
Je suis aînée, je suis gênante...
Au dieu argent vous sacrifiez ;
L'eau, les forêts, mon air, mes pentes.
Je fonds, je fume, je tremble, je noie.
Je suis la Terre, je fus l'offrande.
J'ai tout donné, à moi de prendre.

"J'ai tout donné, à moi de prendre."

Elle pourrait même dire, cette vieille Terre: "A moi de reprendre..."
Ton poème est un bien triste constat. Et nous vivons dans le déni. Jusqu'à quand?
Merci.

"Je fonds, je fume, je tremble, je noie.
Je suis la Terre, je fus l'offrande.
J'ai tout donné, à moi de prendre."

Nous ne sommes pas les maitres de la Terre, seulement ses hôtes. On l'a très vite oublié et voilà le bilan, fort bien dressé dans ton poème, Hugo !

Bonsoir Ibere !
Eh oui, l'Homme est à la fois le malade et la maladie.

Bonsoir Lina !

Elle est bien ton illustration !

Chasseur, pollueur...parasite et suicidaire...de la gale sur une peau bleue.