Suicide

Elle se balance.
Elle sourit.
Et elle envoie paître sa vie.
C'est là que sa tête a frappé !
Dans l'escalier de l'existence !
Et même vide elle saignait.
Ils ont pris sa dernière photo,
Bizarrement, prise de dos.
Dans un bain à trente sept degrés,
C'est dans son sang qu'elle nageait.
Autour d'elle ils ont dessiné
Le petit vide qu'elle a laissé.

Des images très travaillées même si pas très gaies
Déjà que le site vivote au ralenti en ce moment (enfin c'est mon ressenti personnel ).
Quoi qu'il en soit, Hugo, tu contribues largement à l'alimenter

Merci Lina !
et
votons vie ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

et comment !!!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Bonsoir chère Lina,

Je me permets de vous envoyer ce lien car je ne peux pas faire autrement. Mais je voulais vous l'envoyer aujourd'hui. Il fait partie de l'un de mes livres.

J'apprécie beaucoup nos échanges ainsi que ce que vous écrivez.

Nous sommes doucement sincères envers l'autre !

Bonne soirée

Joël

merci Joël.
J'ai consulté votre lien.
Un bien joli texte, sombre, teinté de fantasy, qui donne envie d'en lire davantage.
Mon fils aîné a écrit une nouvelle dans cette veine lorsqu'il était ado. Dommage, il n'a pas poursuivi ce travail d'écriture. Un jour peut-être ... J'aime ces atmosphères mystérieuses. Et les références à d'autres cultures anciennes, aux légendes et autres mythes.
Bonne soirée Joël, encore merci, je ne veux pas monopoliser la page de notre ami Hugo.
D'ailleurs qu'avez vous pensé de son texte ?

Je m'y reconnais

Le suicide est donc un sujet qui vous parle.

N'est-ce pas mourir que d'écrire un poème ?

Un chant pour l'harmonie,

Transcendance

O vénéneux phyltre ! avec passion,
Les amoureux fous s’étaient condamnés
A l’errance éternelle, entrelacés.
Détournant la douce malédiction,
Par le plus doux des liens enchaînés,
Les deux amants pour les éternités
De l’éther avaient risqué le plongeon,
Vers le Plérôme empli de voluptés
Du néant secret de l’illusion.

Joël Gissy

j'aime la forme mais pas le fond
le suicide est terne sujet
et ceux qui en ont fait l'objet
de la vie eurent viles leçons.

arrivant au bout du chemin
je fis preuve de résistance
car sans choisir son existence
on ne la vêt pas de satin

et l'homme assis en une barque
doit suivre des ruisseaux un cours
que l'on ne choisit pas toujours
mais qui conduit toujours aux parques

Il s'agit de l'idée d'amoureux entant en fusion

le suicide est une porte de sortie posiible que nous gardons de côté mais quelle difficulté !

Hugo98 a écrit:Elle se balance.
Elle sourit.
Et elle envoie paître sa vie.
C'est là que sa tête a frappé !
Dans l'escalier de l'existence !
Et même vide elle saignait.
Ils ont pris sa dernière photo,
Bizarrement, prise de dos.
Dans un bain à trente sept degrés,
C'est dans son sang qu'elle nageait.
Autour d'elle ils ont dessiné
Le petit vide qu'elle a laissé.

très beau

vivants notre ombre nous suit
morts nous laissons un contour à la craie du peu que nous avons été
rien on peut nous effacer
essayez d'effacer mon ombre ou le souvenir ombreux qu'elle laisse

je ne connais pas de façon facile d'en finir
et même en ayant le matériel c'est difficile
on croit toujours au miracle qui va surgir
essayez comme Bettelheim de vous mettre un sac sur la tête
et vous verrez mourir sans ouvoir respirer c'est terrible
et personne n'arrive
il faut arriver seul et loin de tout comme dans une cachette
on peut rester invisible au milieu d'un bois