Machu, le lama mégalo
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Machu, le lama mégalo
Machu le lama mégalo.
Sur le Machu-Picchu, broute un clan de lama :
Parmi eux vit Machu, en fourure d'alpaga.
Il est tellement fier de sa soyeuse laine,
Qu'il se prend pour le roi de cet ancien domaine.
Chaque jour, les touristes le prennent en photo,
Il prend pour les surprendre un sourire rigolo
Et leur permet toujours de venir caresser
La douceur de son dos soigneusement brossé.
Les mois passent et sa laine devient faramineuse
Et pour lui faire honneur d'une pause majestueuse
Il redresse son cou pour montrer son haut rang,
Et tape du sabot en dansant royalement.
Quand un jour le berger s'approche du troupeau,
Tout le monde laisse place à ce grand mégalo,
Qui ne comprend que tard qu'il est l'heure de la tonte,
Et se retrouve nu dans la peine et la honte.
C'est ainsi démuni de son royal manteau,
Qu'il se cache dans le groupe pour être incognito,
Jusqu'à temps que repousse la laine sur son dos,
On ne l'entend plus dire le moindre petit mot.
Quand on a comme gloire un passage éphémère
Il vaut mieux rester humble au risque de déplaire.
C'est dans la nudité qu'on comprend mieux les gens,
Voilà comment le roi est égal au mendiant.
Sandra, Djinn Grey, Marmottine Babarde
Art : Merveille du monde : Machu-Picchu
Sur le Machu-Picchu, broute un clan de lama :
Parmi eux vit Machu, en fourure d'alpaga.
Il est tellement fier de sa soyeuse laine,
Qu'il se prend pour le roi de cet ancien domaine.
Chaque jour, les touristes le prennent en photo,
Il prend pour les surprendre un sourire rigolo
Et leur permet toujours de venir caresser
La douceur de son dos soigneusement brossé.
Les mois passent et sa laine devient faramineuse
Et pour lui faire honneur d'une pause majestueuse
Il redresse son cou pour montrer son haut rang,
Et tape du sabot en dansant royalement.
Quand un jour le berger s'approche du troupeau,
Tout le monde laisse place à ce grand mégalo,
Qui ne comprend que tard qu'il est l'heure de la tonte,
Et se retrouve nu dans la peine et la honte.
C'est ainsi démuni de son royal manteau,
Qu'il se cache dans le groupe pour être incognito,
Jusqu'à temps que repousse la laine sur son dos,
On ne l'entend plus dire le moindre petit mot.
Quand on a comme gloire un passage éphémère
Il vaut mieux rester humble au risque de déplaire.
C'est dans la nudité qu'on comprend mieux les gens,
Voilà comment le roi est égal au mendiant.
Sandra, Djinn Grey, Marmottine Babarde
Art : Merveille du monde : Machu-Picchu
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