L'oiseau rêveur

L'oiseau rêveur

Lorsque l'oiseau chavire de son nid,
Et que son cœur tombe dans l'infini,
Le temps s'arrête puis lentement s'apitoye.

L'oiseau pensant avoir ouvert ses ailes,
Lui qui a tant rêvé de s'élever vers le ciel,
Ne se souci guère de ne plus sentir son poids.

Le souffle l'emportant plus haut que la nue,
Il y découvre un monde plus beau qu'il eut cru,
Offrant des richesses et des êtres divers.

L'extase d'un regard ouvert et innocent,
Observant ces semblables si véhément,
Ignorant que de ce rêve sa réalité est une chimère.

Demandez-vous ?
Faut-il d'une phrase lui offrir la vérité,
Ou d'un mot à jamais le laissé rêver ?

J’aime beaucoup.

Tu poses une bonne question : vaut-il mieux l’illusion apaisante, ou la réalité et ses souffrances ?

Et, au-delà : Pourquoi le rêve existe ? Que se passerait-il si les Humains ne rêvaient pas ?

Merci Ruty

Florian a écrit:J’aime beaucoup.

Tu poses une bonne question : vaut-il mieux l’illusion apaisante, ou la réalité et ses souffrances ?

Et, au-delà : Pourquoi le rêve existe ? Que se passerait-il si les Humains ne rêvaient pas ?

Merci Ruty

Très bonnes questions:
"Et, au-delà : Pourquoi le rêve existe ? Que se passerait-il si les Humains ne rêvaient pas ?"

Merci à toi

Ruty, tu as la fibre poétique, c’est une évidence.
J’aime beaucoup ce thème philosophique, la façon dont tu l’as traité, et surtout la chute des derniers vers.

« Demandez-vous ?
Faut-il d'une phrase lui offrir la vérité,
Ou d'un mot à jamais le laisser rêver ? »

Cependant, 2 hiatus « qui a, qu'il ».

Quelques fautes d’orthographe que j’ai corrigées:

« Le temps s'arrête puis lentement il s’apitoie »
« Ne se soucie guère de ne plus sentir son poids. »
« Il y découvre un monde plus beau qu'il eût cru, »
« Observant ses semblables si véhéments, »
«Ou d'un mot à jamais le laisser rêver ? »

Mais encore bravo.

alaindicharry a écrit:Ruty, tu as la fibre poétique, c’est une évidence.
J’aime beaucoup ce thème philosophique, la façon dont tu l’as traité, et surtout la chute des derniers vers.

« Demandez-vous ?
Faut-il d'une phrase lui offrir la vérité,
Ou d'un mot à jamais le laisser rêver ? »

Cependant, 2 hiatus « qui a, qu'il ».

Quelques fautes d’orthographe que j’ai corrigées:

« Le temps s'arrête puis lentement il s’apitoie »
« Ne se soucie guère de ne plus sentir son poids. »
« Il y découvre un monde plus beau qu'il eût cru, »
« Observant ses semblables si véhéments, »
«Ou d'un mot à jamais le laisser rêver ? »

Mais encore bravo.

Merci beaucoup pour ta correction et ton avis qui me touche tout comme me fait plaisir. Cela m'encourage dans mes écrits.
Tes avis sont important pour moi.

Merci et merci