Née bâillonnée

...

Des impressions fortes derrière ce court texte, une évocation puissante.

Totalement d'accord avec Lydia : ton poème fait naître - en peu de mots - des images très fortes.

J'admire ton sens de la concision et ta puissance d'évocation.

Des images fortes lors de la lecture, merci pour ce partage
Amicalement

Merci beaucoup, angel, un texte sans prétention qui se veut à vocation universelle  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'aime beaucoup ta photo de profil !

Bel après-midi à toi  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Merci Lydia d'avoir apprécié ces quelques vers que j'ai voulu comme une sorte de mantra. Auront-ils des vertus magiques, c'est toute la question !  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Merci Florian, pour changer du haïku ou du tanka , et être moins contrainte qu'avec ces formes particulières  à la métrique stricte  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'aime fort et court.
Précis. Précieux.

Je m'interroge sur la fin :

Je ferai de l'or

Me semble plus approprié car plus direct et dans la tonalité du reste de la composition.

oui pourquoi pas, mais avec "je dois faire" j'insiste sur le fait que rien n'est jamais acquis et qu'on doit se faire violence pour s'extraire de la souffrance
Merci Errances pour ta lecture très attentive

Je comprends ta réponse à mon commentaire.

Je vais préciser ma pensée. Aucunement, l'envie ou le besoin de te convaincre.
Je ressens cela comme essayer de s'auto-convaincre. Je parle de "je dois faire de l'or".
Dans "Me perdre a été l'éclosion de moi-même" tu mets en lumière ce nouveau toi. Après un épisode, "me perdre", qui fait suite, à mon humble avis, à un traumatisme. Il faut accepter de se reconnaître perdu, et reconnaître cette perdition comme point de renaissance. Ce n'est pas aisé, c'est un énorme travail sur la compréhension de ce que nous sommes en tant qu'individu.
Il y a dans la foulée, la description de la bataille à la fois contre-toi même et avec toi-même, champ de bataille qui est issue d'un autre combat, celui de la renaissance.
Auquel se mêle la vie dans ce qu'elle a de plus beau et de plus dur, dans ses hauts et ses bas, dans ces coups que nous prenons quand nous ne nous y attendons pas et qu'il faille encore se battre et se battre. Dans un chaos qui menace de nous ensevelir, mais tu fais face, même si tu souffres. Tu fais front encore et encore. Et les souffrances, tu les connais, tu les vis, tu peux les nommer, tu peux et tu vas en faire quelque chose de merveilleux.
C'est en cela que l'hésitation du "dois faire" n'est pas tenable. Tu as montré que tu avais combattu, et que tu combats encore, tu es dans l'action. Tu es dans le faire.

D'où mon précédent commentaire.

C'est d'une beauté véritable.

Magnifique tout simplement !