Πάντα ῥεῖ =Tout passe

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Πάντα ῥεῖ =Tout passe

À force d’en parler un matin la faucheuse
Qui va toujours œuvrant quand on ne l’attend pas
Qui ne fait de la vie qu’un provisoire appât
S’en viendra me chercher c’est une matineuse.  

Sans doute un peu usé et probablement las
Frappé par le destin qui n’a pas d’heures creuses
Je suivrai la néfaste et lâche besogneuse
Qui de vie à la mort me changera d’état
 
Il est vrai que le temps me paraîtra morose
Que mes capacités devenant faibles choses
Me diront que l’usure amorce mon final  

Nul ne peut retarder le terminus fatal
Derrière le grand mur j’espère une symbiose
Avec diverses muses organisant un bal .

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C'est un faux sonnet le lundi matin les vrais sont hors de prix! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Tout passe, oui.
Un sonnet dans lequel l'humour enveloppe l'esprit général.

Une petite remarque : dans le dernier tercet, à l'avant dernier vers il y a un pied de trop. Pourquoi ne pas supprimer l'adverbe Mais (ou l'adjectif grand, au choix) ce qui en ferait un vers juste sans en changer le sens ?
À vous de voir...

Amicalement, H C V.

j'avais laissé trainé un pieds excédentaire
qui dans l'alexandrin n'avait plus rien à faire
le neurone vétuste et l'œil à peine ouvert
affectèrent les pieds dénaturant le vers !


j'ai corrigé la chose et vous en remercie.

Des vers qui nous touchent tous, pauvres mortels, en souhaitant très fort que les deux derniers vers se réalisent!