Pauvres gosses !

Beaucoup d'inquiétude dans ces vers . Nos enfants, adolescents sont eux-mêmes de plus en plus affectés par les facteurs d'anxiété qui leur dessinent des horizons bien sombres.
La réalité relayée par les nouveaux médias qui surreprésentent les évènements négatifs,  grignote la part de rêve qu'ils sont en droit d'avoir à cet âge, et qui leur est si nécessaire.
Quelle sorte d'adultes notre monde présent, tourmenté, anxiogène, est-il en train de construire ?
Ce sont des faits que je constate quotidiennement dans mon métier d'enseignante auprès de jeunes de 10 à 15 ans.
Ils apprennent parallèlement à être plus résilients mais, la résilience ne sera-t-elle pas vaincue par l'impuissance au bout du compte ? Un sujet très préoccupant que vous traitez ici admirablement !

Lina a écrit:Beaucoup d'inquiétude dans ces vers . Nos enfants, adolescents sont eux-mêmes de plus en plus affectés par les facteurs d'anxiété qui leur dessinent des horizons bien sombres.
La réalité relayée par les nouveaux médias qui surreprésentent les évènements négatifs,  grignote la part de rêve qu'ils sont en droit d'avoir à cet âge, et qui leur est si nécessaire.
Quelle sorte d'adultes notre monde présent, tourmenté, anxiogène, est-il en train de construire ?
Ce sont des faits que je constate quotidiennement dans mon métier d'enseignante auprès de jeunes de 10 à 15 ans.
Ils apprennent parallèlement à être plus résilients mais, la résilience ne sera-t-elle pas vaincue par l'impuissance au bout du compte ? Un sujet très préoccupant que vous traitez ici admirablement !

Votre commentaire me touche, Lina. Et je partage votre opinion là-dessus, notamment sur l'espèce de force d'inertie qui englue souvent les meilleures volontés et multiplie le sentiment d'impuissance.
Le texte que vous avez lu, a quelques années au compteur. Je ne l'avais encore jamais posté nulle part. Depuis que je l'ai rédigé, je crois pouvoir dire que la situation générale, tous azimuts, ne s'est pas améliorée, tant s'en faut.
À présent nous avons deux petits enfants de presque 5 ans et de 1 an et 1/2.  Tombant sur ce poème par hasard (je ne suis pas un fan du rangement, ce en quoi j'ai probablement tort...) c'est en songeant à eux que j'ai décidé de le poster...

Amicalement.

Entre nostalgie de l'avant et l'inquiétude du monde de demain il est vrai que l'on s'attache toujours à parler en bien de ce que nous a offert la vie passée comparée à celle d'aujourd'hui qui chaque jour se dégrade.

Merci

Amitiés

Moi Marie a écrit:Entre nostalgie de l'avant et l'inquiétude du monde de demain il est vrai que l'on s'attache toujours à parler en bien de ce que nous a offert la vie passée comparée à celle  d'aujourd'hui qui chaque jour se dégrade.

Merci

Amitiés

C'est vrai, Marie. La comparaison entre un passé que nous connaissons bien (en principe) et le présent dont chacun peut constater la triste réalité entraîne une préférence pour hier par rapport à aujourd'hui ... Sans compter que c'est cette réalité qui devrait accoucher du futur (flou par nature). Bref, il n'y a pas photo en ce qui me concerne.
Qui vivra verra, ou plutôt..... qui verra vivra

Amicalement.

Pas très optimiste, mais j'aime beaucoup la musicalité du texte, par l'alternance des alexandrins et des vers en octosyllabes.

Lydia a écrit:Pas très optimiste, mais j'aime beaucoup la musicalité du texte, par l'alternance des alexandrins et des vers en octosyllabes.

Pas optimiste c'est vrai mais devant la réalité de la situation de ce monde sous tous les angles, tous azimuts, que des personnes puissent encore rester optimistes me laisse pantois. Les autruches font des émules chez les humains...

Un poème qui en effet n'est pas optimiste mais très réaliste, merci pour ce partage

angelblue a écrit:Un poème qui en effet n'est pas optimiste mais très réaliste, merci pour ce partage

Le réalisme a toujours été une évidence pour moi en ce qui concerne l'attitude à avoir envers l'existence, Angel.
Bonne après-midi