Disparaître

Disparaître


Je voudrais disparaître de ce monde de paraître. Voir si l'herbe est plus verte dans les plaines lointaines. Ces plaines que personne n'a jamais vues de ses yeux. Où l'on dit que le ciel est si bleu qu'il paraîtrait irréel. Ou les fleurs jouissent de la rosée du matin. Et le soleil dévoile la pureté du monde.
Je voudrais voir ce monde de trésors, qui est, malgré lui, dénué de toutes vies. Je serai seule comme aujourd'hui. Je n'aurais que pour amis et confidents les arbres et leurs racines. Mais les larmes ne couleraient plus sur ces joues rosies. Je ne connaîtrais plus le mal et le désespoir. Je serais là, debout les yeux dans le ciel, le vent me caressant. Je ne sentirais plus mon cœur battre pourtant je ne serai pas triste. Plus de corps pour me soutenir, seul mon esprit vague à mon plaisir. Aucun sentiment pour enivrer mon esprit de douleurs et d'ennuis.

Je n'ai pas encore compris si tu étais une fille ou un garçon. Ça n'a rien à voir avec ton orientation sexuelle, mais c'est important de savoir pour adapter nos commentaires à ta psychologie féminine ou masculine.
Si cette question te dérange, ou si tu veux garder l’ambiguïté, ne réponds pas à cette question qui peut te sembler indiscrète.

Après avoir lu plusieurs de tes poèmes, je relève chez toi un pessimiste de la vie et un désespoir qui rappellent mes poèmes de jeunesse. La seule différence, c'est que j’écrivais en vers classiques.

Exemple:

Crépuscule des cœurs

Pleure mon pauvre cœur !
Ce soir vient la souffrance,
Tu maudis la rancœur
De tes désespérances.

Le soleil rougeoyant
Que le soir amenuise
Se répand, flamboyant,
Dans un ciel qui s’épuise.

En soupirs maladifs,
L’ombre se cristallise,
Crépuscule tardif,
Quand le jour agonise.

Pleure mon pauvre cœur !
Je sais ce que désire
En vain ce pauvre cœur :
Le désir d’un sourire.

Alain Dicharry, Labenne, avril 1970.

alaindicharry a écrit:Je n'ai pas encore compris si tu étais une fille ou un garçon. Ça n'a rien à voir avec ton orientation sexuelle, mais c'est important de savoir pour adapter nos commentaires à ta psychologie féminine ou masculine.
Si cette question te dérange, ou si tu veux garder l’ambiguïté, ne réponds pas à cette question qui peut te sembler indiscrète.

Après avoir lu plusieurs de tes poèmes, je relève chez toi un pessimiste de la vie et un désespoir qui rappellent mes poèmes de jeunesse. La seule différence, c'est que j’écrivais en vers classiques.

Exemple:

Crépuscule des cœurs

Pleure mon pauvre cœur !
Ce soir vient la souffrance,
Tu maudis la rancœur
De tes désespérances.

Le soleil rougeoyant
Que le soir amenuise
Se répand, flamboyant,
Dans un ciel qui s’épuise.

En soupirs maladifs,
L’ombre se cristallise,
Crépuscule tardif,
Quand le jour agonise.

Pleure mon pauvre cœur !
Je sais ce que désire
En vain ce pauvre cœur :
Le désir d’un sourire.

Alain Dicharry, Labenne, avril 1970.

Homme je ne suis pas né
Je dois bien l'avouer
La science m'a transformé
J'avoue le regretter

Ni homme ni femme j'écrit
Diverses étapes de ma vie
Les gens sont surpris
De mon regard d'aujourd'hui


Certains de mes poèmes datent de mon adolescence et sont genrés au féminin. D'autres, eux datent d'aujourd'hui, ils sont donc au masculin.
Parfois je cherche à m'amuser avec l'ambiguïté du genre et je pense le travailler avec le temps.
Vous avez une jolie plume.

Vous aussi avez une jolie plume et cette ambiguïté de genre est un atout pour vos poèmes futurs. Mallarmé disait qu'il faut que le poème garde une part de mystère que le lecteur se doit d'élucider. A vous de jouer.