Prémices

Prémices

J'ai perçu ce matin, discret comme un clin d'œil
Un petit rien dans l'air, un chant subliminal
Le jour qui s'infiltrait plus fort parmi les feuilles
Un rayon plus ardent, un éclat pastoral

Le vert se déclinait en nouvelles nuances
Et l'azur s'affirmait de façon volontaire
Le doux chassait le frais, lui faisant concurrence
Et le ciel triomphait d'une grande lumière

Rien ne semblait autour avoir changé pourtant
Ce n'était que pour moi et je l'ai bien compris
Il me faisait un signe amical, mon printemps
Comme un cadeau complice à mon âme ravie

La rue était joyeuse et le temps était lisse
Comme si tout riait pour consoler mon cœur
Du combat il m'offrait les sensibles prémices
Dont immanquablement il sortirait vainqueur

C'est vrai que le printemps se manifeste à ses tout début par des signes imperceptibles. A moi aussi il me me le cœur en joie , d'autant qu'ayant toujours vécu au contact étroit de la nature, je suis très sensible au changement des saisons.

Lydia, tes vers m'enchantent tant ils font écho à mes propres ressentis. Tu es merveilleusement réceptive au langage de la nature !

Un très beau poème annonciateur d'un printemps que nous attendons tous avec impatience! Merci Lydia...

ah! le superbe écrit, madame vous m'enchantâtes
la musique des vers est chose qui épate
et le printemps venant fait sortir votre muse
l'hiver s'en va penaud en faisant ses excuses.

Superbe.

Ton poème, à mon cœur, fredonne une chanson,
Paroles pleines d'espoir et d'un bel optimisme !
La force de la nature, même en la froide saison,
Ne laisse nul indifférent et j'aime ton lyrisme.

Magnifique.

Grand merci Clari ! Tes mots me vont droit au cœur

Merci Alain, Lina, Ibere, HCV pour vos retours amicaux. Le printemps est un grand inspirateur.

Il n'est pas exclu que le printemps t'inspire mais je crois surtout que la musicalité de tes alexandrins est due à ton excellente maîtrise de la prosodie.
Un poème réussi en tous points, Lydia.

Merci beaucoup, cher Peter !

In hoc signo vinces.

Pas mieux que Peter.

Merci Lydia.

Amicalement.

Merci Benoît !

Enchantement poétique
Où le vers élégamment
Y respecte la métrique
Là, fort admirablement

Qu'il est joli ce printemps
Quand font face ses prémices
A ces rigueurs du temps
De l'hivers et ses caprices.

Merci Marie!

Un très bel écrit qui nous invite agréablement dans ton ressenti de l'arrivé du printemps, merci Lydia pour ce superbe poème

J’aime beaucoup ce poème en vers impairs (7 syllabes) que prône Verlaine dans son Art poétique.
...
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair
Plus vague et plus soluble dans l'air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
…

« A ces rigueurs du temps ». (la métrique n’est pas correcte 6 syll. au lieu de 7).

« De l'hivers et ses caprices ». (hiver au singulier).
…
Je vous propose.
…
« A ces cruautés du temps
De l'hiver et ses caprices ».

Angel et Alain, merci !