Liberté Poétique.
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JE VOUS LAISSE CONCLURE

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Message par Zaza_Dabord Dim 5 Fév - 9:23

- Je vous laisse conclure … avait lancé d’un ton pressé Georges Cordier fondateur de Pardix System.
Il s’était levé, interrompant Jacques Ruquet, directeur des ressources humaines, qui ânonnait le cheveu sur la langue et la mèche aérienne – alibi boiteux d’une calvitie naissante - le trentième « dix pour cent » depuis le début de son exposé. Il s'agissait de décruter, selon la formule en vogue chez les communiquants, pardon de restructurer selon l’annonce plus classique faite aux actionnaires voire d’essentialiser les ressources, trouvaille zélée de Jacques Ruquet qui le postillonnait plus qu’il ne le prononçait. Dix pour cent c’était, en quelque sorte, la dose de détergent nécessaire pour rendre à la société sa brillance d’origine en atteignant ses objectifs financiers … Pour l'instant ce n'était qu'un mot, qu'un pourcentage, qu'un chiffre abstrait ... à qui l'on demandait de s'incarner qui en comptabilité, qui au service après-ventes, qui en production, qui aux Etudes, service que dirigeait Rémy Dussières ...
- Je dois vous laisser, j’ai rendez-vous avec les actionnaires, je compte sur vous !
avait poursuivi Georges Cordier dont le sourire glacé décapitait les quelques collaborateurs surobligeants, qui dissimulaient assez mal leurs angoisses les plus profondes.
La porte se referma sur un « Bon courage ! » qui signifiait que sa tâche à lui était bel et bien terminée.
Parmi ce staff gris souris à la chemise blanche, Rémy Dussières, en costume beige, surnommé « le faucon » par l’ensemble de ses subordonnés à cause d’un physique au couteau et d’une ambition en poutre apparente. Ce nouvel employé – arrivé depuis un an à peine - s’était fondu sans difficulté dans l’organisation de Pardix System, fabricant d’appareils de radiologie et s’y était rendu indispensable. Un brin arrogant, il menait d’une main ferme le département Etudes avec la sortie du nouveau modèle le Demix – qui ne lui devait rien ou presque pour être arrivé trop récemment dans l’entreprise – mais qu’il avait fort habilement su associer à son nom au point qu’en interne on l’avait renommé ironiquement le Remix.
Rémy Dussières avait donc mission de se séparer de 10% de l’effectif de son équipe, ce qui dans son cas était numériquement assez simple puisque dix personnes exactement composaient son service Etudes, il lui fallait donc trouver un et un seul coupable !
En sortant de la salle de réunion surchauffée, c’est un Jacques Ruquet rougi à point qui lui agrippa le bras et lui tendit « son » enveloppe.
- Tenez, J’ai préparé une lettre type. Je vous demande de compléter les blancs
Un clin d’oeil appuyait la facilité de la démarche.
- J’insiste ! Déposez-la avant Jeudi 16h dans ma boite.
Rémy Dussières prit l’enveloppe et regagna immédiatement son bureau.
Il avait en tête son plan d’action et déjà identifié comme une évidence le destinataire de l’enveloppe.
Son raisonnement était simple : huit experts techniques très pointus ne pouvaient en aucune façon être remis en cause dans le contexte actuel de la concurrence, ne restaient donc que Guillaume Blanc et Claude Baratier.
- Guillaume Blanc était le dernier jeune embauché – un an déjà – il faisait des prouesses et Rémy avait une tendresse particulière pour lui. Il se revoyait à ses débuts : curieux, dynamique, efficace et disponible. Il était devenu pour lui vraiment indispensable.
- Claude Baratier était le plus ancien du service et Rémy Dussières se demandait depuis son arrivée « ce qu’il faisait exactement ». L’occasion lui était donc donnée d’en savoir plus à son sujet.
Le faucon entra dans son bureau, se préparant à fondre sur sa nouvelle proie. Il pressa sur le bouton de l’interphone et lança à son assistante :
- Nathalie, demandez à Claude Baratier de venir me voir immédiatement ! Merci.

* * *

- Entrez Claude. Je vous en prie … Asseyez-vous !
Claude Baratier entra dans le bureau et prit un siège autour de la table ovale, vestige égaré de la création de l’entreprise voila bientôt 30 ans. Sa taille moyenne, son physique ordinaire et son caractère assez souple le prédisposaient peu à être ainsi sous les feux des projecteurs.
La stratégie d’entretien de Rémy Dussières était simple, toute droite dérivée de l’Institut du Management : laisser parler Claude puis utiliser ses propres arguments pour l’amener à conclure lui-même à son inefficacité …
Rémy commença :
- Mon cher Claude, j’ai avancé votre entretien annuel pour des raisons pratiques d’organisation, si on ne le termine pas aujourd’hui on reprendra rendez-vous …
Cette formule de politesse n’était là que pour mieux masquer un fervent empressement à conclure au plus vite. Il enchaîna :
- On se connaît asssez peu finalement. Vous pourriez me retracer votre parcours ?
- Houla la je dois remonter jusqu’à quand ? Parce que ça fait 20 heu … 21 ans que je suis entré chez Pardix … D’ailleurs ça a failli ne pas se faire …
- Ha bon ? Comment cela ? interrompit Rémy, qui voyait se profiler une première piste ….
- Oui le directeur des Etudes de l’époque voulait embaucher une relation à lui et il nous a fait passer les entretiens en même temps. Lors de la visite de l’usine qui a suivi, l’autre candidat s’est appuyé sur un châssis, une plaque de tôle, malheureusement elle était sous tension – une mauvaise isolation sans doute - la faute à pas de chance. Il est resté collé.
J’ai tout de suite vu le problème et coupé le disjoncteur à la seconde … Je lui ai sauvé la vie en quelque sorte !
Inutile de vous dire qu’il ne voulait plus y rentrer chez Pardix ! De toutes façons le directeur n’en voulait plus – y’a pas de relation qui tienne quand on est mort hein ? –
D’autant que j’avais fait bonne impression … Vous voyez ça a failli ne jamais se faire !
Rémy Dussières, désarçonné, toussa pour se donner une contenance et enchaîna aussitôt
- Oui, bien … en 21 ans, vous êtes toujours resté aux Etudes ?
- Toujours !
Et pourtant c’est pas faute d’avoir voulu m’en faire partir !
- Ha bon ? Pourquoi ? s’étonna Rémy qui pensa un instant avoir été démasqué …
- Ho régulièrement ce sont des idées qui reviennent – pas très originales – mais ils ne se rendent pas compte que c’est moi qui fait le « succès » du service Etudes !
- Ha … vous faites le « succès » ? des Etudes. Expliquez-moi …
- Oui, depuis que je suis là tous les projets dont je m’occupe sont des succès et ils sont tous sortis en temps et en heure, parfois de manière un peu miraculeuse d’ailleurs. Vous savez, je suis en quelque sorte le « porte-bonheur des Etudes »
- Racontez-moi … dit Rémy qui n’en croyait pas ses oreilles
- Un exemple ? Je n’ai que l’embarras du choix … Tenez, le Triplix ! Oui … le plus gros succès de la maison – encore aujourd’hui - et bien j’en ai eu l’idée en passant les contrôles
de sécurité à l’aéroport quand je partais en vacances, il y a à peu près 10 ans !
Haussant les sourcils, Rémy l’invita à poursuivre
- Je voyais tout le monde qui sortait son ordinateur portable du sac au moment du contrôle.
On perdait un temps fou ! Et bien, tout est parti de là ! J’ai trouvé l’astuce pour scanner aux rayons X le bagage avec le matériel à l’intérieur.
M. Pichon, le directeur de l’époque, au début il n’en voulait pas. Ca n’a pas été sans mal.
Au final, quand il a vu le succès, il en a réclamé toute la paternité … comme si j’avais
rien fait ! Mal lui en a pris d’ailleurs !
- Ha ? Que lui est-il arrivé ? s’écorcha Rémy en pensant à sa propre expérience avec le Demix.
- Vous savez pas ? Ha c’est vrai vous étiez pas encore là …
Y’a 8 ans … Au salon de la radiologie, au moment de la photo de presse – oui le Triplix venait d’être élu appareil de l’année – et bien une partie du stand lui est tombée dessus …
Ensuite il a plus jamais été comme avant. Troubles du comportement, de la mémoire, bizarre drôlement bizarre … Pour finir il a été restructuré comme dit Monsieur Cordier, qu’a toujours le bon mot !
- Impressionnant en effet … reprit Rémy Dussières de plus en plus mal à l’aise
- Vous savez, les troubles moteur c’est impressionnant ! Tenez mon voisin, c’est pareil !
On s’est brouillé ! Soi-disant que j’entretenais pas bien un arbre qui dépassait de mon jardin. Un jour, il a pris le mors aux dents. Il s’est mis dans l’idée de le tailler lui-même.
Est arrivé ce qui devait arriver. Il a grimpé avec sa tronçonneuse et puis boum badaboum !
il est tombé et sa tronçonneuse un peu plus tard … ! mais directement sur la tête !
Heureusement elle était pas en route ! Vous imaginez sinon ?
Ha ben depuis, il yoyote de la touffe comme on dit. Sa famille vient de le placer en établissement spécialisé. Oui … l’asile si vous préférez !
L’entretien ne suivait pas la trame que Rémy avait imaginée. En voulant lui donner confiance et abaisser ses défenses, il était en train de légitimer Claude Baratier à son poste. De plus Rémy - bien que scientifique - était superstitieux. Une superstition d’autant plus délicate à vivre qu’elle était inavouable au vu de sa fonction.
Une sueur de contrariété voire d’angoisse latente commençait à couler sur son front.
Il était entré chez Pardix un 8 Mai, date de son anniversaire, parce que le 8 était son chiffre fétiche. Il ne portait plus de costume noir depuis ce matin de décembre où, passant un entretien
dans une multinationale, il avait été reçu par des businessmen habillés en « croque-morts » à qui il avait sans hésitation associé la dramatique nouvelle qui avait suivi. La mort de son grand-père.
Ses enfants s’appelaient Dominique et Didier puisqu’il était convaincu que donner la même initiale au prénom et au nom de famille leur porterait chance …
Il décida alors de recentrer la discussion pour la ramener en terrain connu.
- Ca vous plait ce que vous faites en ce moment ? dit-il en se rencoignant sur son siège.
- Oui, j’ai repris le projet Plasix depuis que Jean Dutertre est parti et ça se passe bien.
Le nom de Plasix venait rappeler à Rémy que tous les projets de Pardix portaient des noms en « ix » - rayons X obligent – mais ce nom lui était quasiment inconnu – preuve que le projet se passait bien … et qu’aucun fait marquant ne venait troubler la poursuite de l’étude. Ce n’était pas de ce côté-là non plus qu’il trouverait les arguments pour licencier Claude Baratier.
- Vous vous en sortez donc ? dit-il avec un soupir d’impuissance.
- Oui, ho on a bien failli ne plus me revoir à cause de Gautron, vous savez Gautron des Achats ?
- Oui oui Gautron … des Achats reprit Rémy de manière automatique
- Et bien il a voulu me faire plonger –
- Comment cela ?
- C’est rapport à une note que je lui ai envoyée. Je voulais pas payer des factures parce que j’en avais pas vu la queue d’une réalisation. Je le lui ai dit. Et Gautron a profité de mes congés pour payer les fournisseurs en mon nom. Alors là j’ai fait la fameuse note qui a finalement permis de mettre à jour un vrai trafic avec les fournisseurs, fausses factures et
tutti quanti ! Il s’est fait virer le mois dernier ! Tiens, restructuré lui-aussi !
Rémy Dussières transpirait maintenant à grande eau, sa respiration devenait rauque, sa voix plus sourde. Sa mission lui semblait maintenant impossible. Jamais il ne pourrait s’exposer à un risque aussi immaîtrisable. Les noms égrenés, Rémy les avaient vu figurer dans les dossiers de Pardix,parfois même sur la porte des bureaux et il s’imaginait maintenant parcourant les allées d’un immense cimetière peuplé des victimes d’un serial killer nommé Claude Baratier.
Ce dernier poursuivait d’ailleurs sans s’arrêter.
- … sans compter Rattier qui a eu un accident de voiture juste quand il devait me remplacer et Martinez qui est tombé malade quand il s’est mis dans la tête de me mettre à l’écart de l’atelier. Même mon contrôle fiscal – oui, le beau-frère de Gautron travaillait aux Impôts - n’a jamais pu se terminer. Dépression, qu’ils m’ont dit !
La voix de Claude Baratier poursuivait sa mélopée alors que l’esprit de Rémy planait au-dessus de tous ces noms, cherchant une planche de salut avant d’affronter le purgatoire.
Et tout à coup. Une fulgurance ! Le nom de « Guillaume Blanc » lui était revenu comme une évidence.
Une solution de repli qui présentait maintenant le moins d’inconvénients possible. Un haut potentiel qu’il lui faudrait sacrifier au nom de la rentabilité à tout prix, un fils spirituel qu’il lui faudrait renier au nom de l’efficacité, de la stratégie et … de l’irrationnel.
Il sentit un léger sourire lui revenir alors qu’il captait une fin de phrase.
- … quoi que vous ait dit Lagadec, le Plasix sortira à la date prévue, je m’en porte garant.
Lagadec ! justement … Où était-il en ce moment ? Pas de signe de vie depuis une semaine. On attendait une livraison … et Rémy conçut l’effrayante pensée qu’elle ne viendrait peut-être jamais.
- Parfait, Claude, je suis vraiment très content de cette discussion
Il reprenait vie et devait maintenant programmer un entretien avec Guillaume au plus vite, il songea donc à congédier Claude rapidement.
- Vous savez on ne prend pas assez de temps pour échanger mais je crois que cela est nécessaire à un travail d’équipe efficace.
Ha, je vois qu’il vous reste 10 jours de congés à prendre, avant le 30 juin. Vous savez que si vous ne les prenez pas vous les perdez ! On est déjà en avril ! Attention !
Ceci était dit sur un ton de réprimande affectueuse voire doucereuse que Claude Baratier ne lui connaissait pas.
- Ca je le sais. Je les ai réservés pour le mariage de ma fille en juin, j’espère que cela ne pose pas de problème ?
- Vous plaisantez ? Aucun ! et bien voilà un problème qui n’en est plus un. Ce que j’aime avec vous dit-il tout en le raccompagnant, la main sur le dos, vers la sortie de son bureau,
c’est que vous trouvez des solutions rapides à toutes les questions délicates.
- Oui, c’est ce qu’on me dit souvent. D’ailleurs je voulais vous inviter au mariage.
- Ho, c’est gentil mais je ne peux pas accepter !
- Mais si, mais si, vous viendrez, surtout quand vous connaîtrez le nom de l’heureux élu, minauda Claude.
- Ha ? Je le connais ?
- Mais oui ! Guillaume !
- Gui … Guillaume ? bredouilla Rémy
- Oui. Guillaume Blanc, le petit nouveau ! un sacré gars ! A son arrivée l’an dernier dans le service, je l’ai invité à la maison, y’avait ma fille - j’avais déjà ma petite idée derrière la tête - et de fil en aiguille vous savez comment ca se passe …
Décidément Pardix m’aura tout apporté, même mon gendre ! s’esclaffa-t-il en prenant congé.
Claude Baratier quitta le bureau sur un au-revoir satisfait que son chef n’entendait déjà plus. Les bourdonnements avaient repris dans sa tête et avec eux sa promenade du cimetière où une
nouvelle allée venait soudain de s’ouvrir …Il repensa à Lagadec …
Il devait maintenant repartir de zéro. Le formulaire pré-rempli demeurait désespérément vierge.

* * *

Quand Jacques Ruquet, en bon DRH, releva son courrier peu avant 16h ce jeudi là, il y trouva les lettres demandées aux différents services. Il compta le nombre d’enveloppes en revenant à son bureau et constata satisfait que pas une ne manquait.
Assis dans son fauteuil, il les effeuilla une à une. Quand il décacheta l’enveloppe du service Etudes, il faillit s’étouffer.
Le nom qui s’étalait en caractères gras, était : Rémy Dussières !

Z. :-)

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Message par ibere64 Dim 5 Fév - 9:43

Excellent!!! J'ai adoré la lecture de cette nouvelle au vitriol. l'arroseur arrosé transposé à l'univers sans pitié de l'entreprise... C'est super bien écrit et le dénouement est jouissif! Une vraie réussite. Soyez tranquille Zaza_Dabord, vous ne serez pas décruté de ce site!
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Message par Fanny Mar 7 Fév - 19:09

Bravo Zaza pour ce partage et la chute est terrible!

Une nouvelle aux accents impitoyables des temps modernes.

Belle soirée  Very Happy
Amitiés du bord de mer

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Message par Lydia Mer 8 Fév - 20:51

Captivant, j'imaginais cette histoire en images comme un film américain des années 60. Bravo Zaza!
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Message par Zaza_Dabord Jeu 9 Fév - 10:04

Merci Lydia cela me va droit au cœur :-) Peut-être l'écrire en pièce... à voir :-)
Amitiés soleil
Z. :-)

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Message par Zaza_Dabord Jeu 9 Fév - 10:08

Fanny a écrit:Bravo Zaza pour ce partage et la chute est terrible!

Une nouvelle aux accents impitoyables des temps modernes.

Belle soirée  Very Happy
Amitiés du bord de mer

La chute est terrible mais c'était pour lui la seule solution, le pauvre. On ne fait pas toujours ce que l'on veut, surtout quand on est sommer d'exécuter.
Merci pour l'échange.
Amitiés soleil Fanny
Z. :-)

Zaza_Dabord

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