Le vieux chemin

Poème de jeunesse, un peu maladroit et, je l’avoue, bourré de fautes de versification.

Le vieux chemin
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Par les chemins creux qui ne mènent nulle part,
Des chemins très vieux où je viens, soirs de septembre,
Méditer assis sur le talus, vain rempart
A mes émois et mes remords irisés d’ambre.
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Fleurs, ruisseaux, verts sentiers, ondoyantes moissons,
Et vous, cieux palpitants pailletés d’émeraudes,
Crépuscules navrants aux sanglants horizons,
Angélus aigres dans les lointains en maraude.
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Insatiable, ô mon cœur, d’ineffables tourments,
Tu attends depuis trop longtemps, tu les désires,
Cette sœur et son clair sourire de vingt ans.
Elle accourt, où n’est-ce que le vent qui soupire ?
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Mais, n’ai-je déjà trop erré sur les chemins
Tortueux de l’espoir ? Trop de vaines prières,
Trop de pleurs stériles; je reviendrai demain,
Ou bien après-demain, ô cœur en bandoulière!
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Alain Dicharry, Labenne, le 2 novembre 1971.

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En vieillissant monsieur on rime davantage
Mais c'est en jeune temps que l'on a les images
Qui en s'accumulant inspirent avec adresse
Le vélin  de demain que la plume caresse

et l'on laisse sonner des mots et des accords
qui sans trop de talent incitent à s'entêter
Trouvant pour chaque vers un aimable décor
On poétise tout de proses dépité .

Et donc un vieux chemin mieux qu'une nationale
où versifier se fait en tâtonnant un peu
se prête à exposer des amours peu banales
en encrant le papier  d'un  poète amoureux.

Bravo HCV, vous êtes formidable.