Sans titre

A l’envers de la haine il n’y a que l’amour
Et les larmes aux joues de l’innocence pure.
Il m’a fallu salir les plus beaux de mes jours
Pour entrevoir les pâles lueurs d’un futur
Trouble que je pressens comme une fin de monde.

Je voudrais tant garder, dans mon cœur fatigué,
La force, encore, de goûter chaque seconde
Et traverser le temps comme on traverse un gué,
Frêle funambule hésitant à chaque pas,
Dansant sur l’eau pour atteindre l’autre bord
Et s’il me faut choisir un nom à mon trépas,
C’est le tien que je prononcerai alors…

Nul ne peut se soustraire au poids de son destin
Mais, si malgré tout, je peux survivre à moi-même,
Je t’embrasserai mon amour chaque matin
En murmurant simplement ces mots : Je te haime…

J'achète ! Ça le fait !