Anniversaire

Hier c’était ton anniversaire
Celle de l’absence d’un père
C’est donc avec des vers amers
Et des paroles plus que sincères
Que je vais le déchanter.

Pas une promesse tenue
Des tentatives d’entrevues
Toutes passées, toutes déçues,
C’est pourquoi j’en ai le cœur repus
De toutes ces illusions
De toutes ces déceptions.
Avec ma solitude laisse-moi donc,
Et de ta vie repais-toi donc.

Toi qui as reconstruit ta vie,
Abandonnant derrière-toi débris
Trop encombrants,
Bien trop pesants,
Nourris-toi de ce qui te comble
Et à ma vie ne fais plus d’ombre.

Sans toi je me suis relevée,
Je suis tombée aussi mais ça tu ne le sais.
Maintes fois ta main tendue j’aurais aimé,
Ton épaule aussi pour pouvoir y pleurer.

Mais j’aime à me voir comme une résiliente,
A avancer même à cloche-pied, même souffrante,
De ta présence je suis sevrée,
Puisses-tu donc ne plus m’appeler
Ne plus me fournir de faux espoirs
Des milliers de fois remis à plus tard.

Ainsi cloué aux abonnés absents,
Je ne retomberai pas dedans :
Ce fol espoir de n’être abandonnée.
---
Vanessa Rouanet. 02/12/2022

Un poème dans lequel j'ai ressenti la douleur de l'absence d'un père et la fierté de vous être relevé malgré la souffrance de son abandon
Amicalement

Un deuil à faire, certainement. Difficile...

Une grande résilience face à l'abandon...

Touchant et très bien écrit Vanessa ...

Merci beaucoup

Vanessa Rouanet a écrit:Hier c’était ton anniversaire
Celle de l’absence d’un père
C’est donc avec des vers amers
Et des paroles plus que sincères
Que je vais le déchanter.

Pas une promesse tenue
Des tentatives d’entrevues
Toutes passées, toutes déçues,
C’est pourquoi j’en ai le cœur repus
De toutes ces illusions
De toutes ces déceptions.
Avec ma solitude laisse-moi donc,
Et de ta vie repais-toi donc.

Toi qui as reconstruit ta vie,
Abandonnant derrière-toi débris
Trop encombrants,
Bien trop pesants,
Nourris-toi de ce qui te comble
Et à ma vie ne fais plus d’ombre.

Sans toi je me suis relevée,
Je suis tombée aussi mais ça tu ne le sais.
Maintes fois ta main tendue j’aurais aimé,
Ton épaule aussi pour pouvoir y pleurer.

Mais j’aime à me voir comme une résiliente,
A avancer même à cloche-pied, même souffrante,
De ta présence je suis sevrée,
Puisses-tu donc ne plus m’appeler
Ne plus me fournir de faux espoirs
Des milliers de fois remis à plus tard.

Ainsi cloué aux abonnés absents,
Je ne retomberai pas dedans :
Ce fol espoir de n’être abandonnée.
---
Vanessa Rouanet. 02/12/2022

Texte poignant. Vécu ou imaginé ?

Merci à vous !!
Vécu malheureusement pour celui-ci Écrivainenherbe.