sans titre

l'effet acide du laid
que sur moi tu fis couler
m'a profondément brûlé
fut un temps sombre
en de multiples longues
renaissances océanes
la carapace à tes insultes
s'est reforgée puissante
aussi le prisme mensonger
de ton cinéma quotidien
j'ai compris les codes
mauvaise et comédienne
je ne te reconnais plus
la chienlit de tes mots
encore jetés aboyés
ne font que renforcer
mon sentiment apaisé
qu'il n'y a que maladie
dans ces propos haineux
et si je ne suis en rien un ange
à jamais que le tien
mon chemin est plus beau

20221121

Mettre à distance ce qui nous fait souffrir est une réaction de sauvegarde. Bien exprimée ici.

Une carapace que l'on forge autour de nous pour moins souffrir, j'ai aimé ma lecture, merci du partage

Ne plus faire attention aux actes, gestes et paroles nocifs aller de l'avant et faire un doigt d'honneur à tous ces malfaisants !

Que de souffrances !! Et la fin ? Est-elle une résignation ?

Vanessa Rouanet a écrit:Que de souffrances !! Et la fin ? Est-elle une résignation ?

Une résignation ? Non, jamais. C'est la certitude d'avoir été honnête et de le rester. De continuer sur ce chemin et connaissant le passé, ne plus tomber dans les pièges.

Merci pour vos multiples réponses.

Excusez alors la mauvaise lecture.

Vanessa Rouanet a écrit:Excusez alors la mauvaise lecture.

Pas de soucis, je vous excuse même si vous n'aviez en rien ce devoir.

Pourquoi votre lecture a-t-elle orienté votre compréhension dans le sens de la résignation ? Quels sont les éléments qui vous ont amené dans cette direction ? Ça m'intéresse de savoir.

Amicalement.

« et si je ne suis en rien un ange
à jamais que le tien
mon chemin est plus beau »

J’entends ces vers comme :
« Et si je ne suis en rien un ange,
Être pour toujours seulement le tien
Rend mon chemin plus beau »

Autrement dit la locution adverbiale « à jamais » qui signifie pour moi « pour toujours » en langage soutenu, suivie de « que le tien » m’a perdue en un contre-sens. Du négatif au positif. D’où ma question vue que la fin était pour moi détourante de savoir s’il s’agissait d’une résignation vu tous les vers qui précèdent et décrivent cette relation toxique.

Bonne soirée.

J'ai une déformation poétique de déformer les phrases...
En ce sens, c'est moi qui vous doit des excuses parce que je vous noie.

L'ange, pour moi, n'est pas mélé aux deux derniers vers.

à jamais mon chemin est plus beau que le tien

Ainsi fallait-il comprendre. Comme je n'use de ponctuation il y a matière à interpréter.

à jamais, que le tien,
mon chemin est plus beau.

Je ne voulais justement pas que la conclusion, ou l'achèvement, soit négatif.
Ayant identifié la source du "malheur", il n'y a plus qu'à tracer son chemin en évitant les écueils dont on connaît dorénavant l'origine.

Mais votre interprétation me ravit dans le sens où elle est une autre lecture possible que je n'avais pas identifié. Pour cela je vous remercie.

Amicalement.

Tout s’éclaire !!
Merci pour la lumière sur ces derniers vers.
J’étais loin de là juste interprétation et c’est bien dommage !

Vanessa Rouanet a écrit:Tout s’éclaire !!
Merci pour la lumière sur ces derniers vers.
J’étais loin de là juste interprétation et c’est bien dommage !

Votre interprétation n'est pas invalidée. Il n'y a pas de ponctuation (volontairement). C'est donc une libre interprétation pour chaque lecteur ou lectrice.

Mon interprétation est une parmi les possibles.

Moi aussi j'avais associé "ange" avec "à jamais que le tien", dû au manque de ponctuation. Mais vu le contexte, celà me paraissait cohérent, et je l'avais interprété ainsi: "je ne fus que ton ange, à toi qui ne compte plus", donc ce mot perd sa valeur. Effectivement, les compréhensions sont personnelles...

Trop bien vos commentaires !
Je kiffe !