Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
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Benoit (admin.)
Fanny
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Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
Je suis libre : jamais on ne m'imposera de façon, d'art ou de manière de vivre. Aucune loi, si dure soit ou sera-t-elle ne m'empêchera d'exister comme je l'entends, le vois, le sens, le goûte et le touche : cinq sens, Camille, plus un autre en prime contre la déprime mais qui ne sera jamais vendu en comprimé, seulement quelques fois en imprimé : la collection -j'ai lu- en gélules, jamais ; le seul que l'on interdit quand il devient trop libre : l'humour, mon sixième sens, ma quatrième dimension, hors et sans limite d'âge et de consommation. J'y donne cours n'y étant pas à.
Libre d'esprit, car le corps subit ces contraintes que nous connaissons tous. D'où cette définition de l'homme : un pour tous, tous contraints. Contraints de vivre bien que l'on ait parfois le choix et là il n'est pas bien difficile : vivre ou mourir. Certains ne l'ont même pas. Alors ne nous plaignons plus à longueur de temps du temps et de sa longueur et assumons ces plaintes qui ne sont seulement que notre propre apitoiement de nous-mêmes. Supprimons-le et profitons de la vie, simplement, j'oserai écrire, comme bonjour bien que la formule soit éculée. Eculer qui, à l'origine, voulait dire "user les talons de chaussures " ; alors usons les sur les paillassons de nos voisins respectifs en allant leur dire bonjour, simple n'est-ce pas ? et en même temps si compliqué, car en avons-nous vraiment la force, plus précisément la volonté ou bien craignons nous à ce point l'usure de nos baskets ou autres suivant les goûts de chacun. Just do it : communication non contractuelle de Nike sinon panique liée à l'incommunicabilité.
Je fais ce que je veux comme je le peux. Vouloir c'est pouvoir, rengaine bien connue, et bien moi, l'ermite railleur, je dégaine. L'humour au pistolet, position rafale, c'est l'heure de la détente. Et tant pis pour ceux pour qui c'est vouloir le pouvoir qui compte, l'heure des règlements a sonné, ça te laisse KO, Carole. Ceux-là font partie d'un monde auquel je ne veux prendre aucune part. Ces dirigeants, de tous temps rigides, qui ont commencé, continuent et poursuivront la destruction de cette planète où j'aurai tant voulu vivre, libre d'être heureux et vice-versa, accompagné de mes vices versatiles. Ce "paradis" qui n'existera que dans mes rêves, ironie onirique : ce monde sans société, drôle de jeu ou jeu de rôle auquel tout le monde perd un jour ou l'autre. Tout cela parce que nous n'avons pas bien compris que l'important dans le jeu de la vie n'est pas de gagner ou de perdre mais bien de participer.
Moi l'ex "desesperado" couleur nuit, rêve d'un monde où l'espéranto serait l'ébauche, exquise esquisse, d'un langage, de retour enfin à cette tour de Babel qui nous manque tant : de cet incroyable babillage où tout le monde se comprend. Le vouloir et le pouvoir ; le vouloir-vivre et la volonté de puissance. Pouvoir étant ici entendu dans le sens d' "avoir la possibilité de" et non d'avoir la faculté de gouverner, ou plutôt de nous "gourouverner". Et mieux vaut que la possibilité affleure des sens que d'avoir la sensibilité à fleur de peau. Eternel retour de l'humour à fleur de peau ou à pot de fleur (rayer la mention inutile). Bref, si l'on considère que si l'on veut on peut, mais veut-on vouloir ? rien n'est impossible dans la limite de notre volonté. Pourquoi n'osons nous pas ? La peur, la paresse, le nihilisme ou les trois à la fois ? Chacun de nous trouve toujours une, oh ! miracle, justification à ce non vouloir. La faculté de l'homme de s'adapter à tout ou presque et l'habitude sont sûrement les seules explications plausibles. La solution serait peut-être d'oser l'impossible pour doser le possible. Vouloir changer l'habitude est, en dehors de certaines exceptions qui ne sont là, je le rappelle, pour confirmer les règles, hors de portée de notre vouloir. Il est tellement si tentant de la subir et d'aller s'en plaindre ensuite que c'est ce que tout le monde fait. Cela alimente les conversations futiles que nous avons avec nos connaissances et relations. La relativité de la connaissance est un autre sujet de discussion moins futile, fût-il moins intéressant de l'aborder au lieu de saborder toutes nos connaissances relatives à un intéressé non reconnaissant. Ne m'arrêtez pas si je me trompe car l'erreur est un des moyens de propulsion de l'homme : la preuve c'est qu'il s'arrête quand il pense avoir trouvé et qu'il continue quand il s'aperçoit qu'il s'est trompé. En serions-nous là si l'erreur, étant humaine, n'eut pas été là pour nous guider ? En serais je là et jamais las de mes réflexions si je ne m'étais trompé si souvent et peut-être, qu'écris-je, sûrement suis-je encore en train de le faire en ce moment ?
Donc arrêtez vous plutôt là si vous pensez que je vous trompe ; quant aux autres, alea jacta est, suivant la formule consacrée ; en avant, marche et faites attention où vous mettez l'esprit.
Faut-il quitter cette terre où tous portent un masque quotidiennement ; quitter ce monde réprimé et paradoxalement dégrimé ? Pourrions-nous vivre sans fards et ne jamais la mettre en veilleuse dans un monde sans codes de la nationalité ? Nation alitée, voilà ce qu'ils veulent. Moi, j'écris : trop politiques pour être honnêtes, ils n'ont que pour devise : chacun pour soi et tous pourris tandis que leurs devises vont vers la Suisse ou d'autres paradis fiscaux, vers des comptes numérotés ; "Comtes, numérotez plutôt vos abattis au lieu de vos abattements " .
Faut-il quitter ce monde parti d'un rien et n'allant nulle part ailleurs que vers l'absurde : car si l'erreur est le moteur de l'homme, elle ne peut que mener vers l'absurdité. Faut-il le quitter ce monde d'inconvénients et d'avantages ? Où il y a surtout davantage d'inconvénients. Non, tout du moins en ce qui me concerne, j'y vivrai en ce paradis d'enfer en tant que rebelle au caractère d'enfer forgé par Héphaïstos lui-même ; rebelle, terme pompeux et sciemment exagéré pour qu'il veuille bien dire ce que je pense, en guise de préalable à toute présentation éventuelle. Rebelle à quoi ? À l'habitude, à la banalité et à tout ce qui empêche l'homme de s'épanouir. Rebelle, homme de la Manche, pistolero de l'ouest terne, dualité de l'espace dans ce duel "intersidérant" d'alter ego ( l'homme naît libre et l'ego s'occupe du reste), perdu dans ce labyrinthe sans fil, sans Ariane et surtout sans sortie. S'en sortir ! Pas de chance ! Que des minotaures et à ne pas prendre par les cornes, de surcroît. Alors que faire ? Ecrire, faire couler le sang d'encre : les mots n'étant que des gouttes de sang perlant de nos blessures ouvertes mais néanmoins invisibles au regard et soi-disant miroir de l'autre. Miroir, miroir, dis moi qui est le plus rebelle ? Je suis le monstre et la reine de l'autoroute m'attend mais les "Doors" sont fermé pour cause de décès (restent les CD) et les portes de la perception toujours ouvertes et avides de ces gouttes d'argent suintant de nos "crocodiles" ouverts, telles ses fameuses larmes. Portefeuilles égalent paupières de crocodiles. Escrocs aux crocs acérés, ils sucent l'argent, le sang du monde. Tout est basé sur le commerce : alors, vends mieux, vampire.
Ecrire, faire disparaître mes humeurs noires par le truchement de l'humour noir avec ma baguette de sourcier, et sans sourciller, révéler la magie blanche de l'âme ; faire taire mes idées sombres qui ne sont bridées que par le tranchement à l'arme blanche de, tranchant de l'âme, ma raison. En tranchant, entre enchanteur et que tu meures, tumeur du désespoir, transpercée par un Persée en transes, le seul à n'être pas resté médusé devant la gorgone, tête tranchée d'où jaillit ce sang noir d'où jaillit lui-même le pur-sang Pégase, parangon de tous les chevaux zélés, vainqueur de la Chimère, illusion de nos rêves "icariens".
Ecrire, une des rares libertés puisqu'elle fait partie des individuelles et qu'elle concerne la pensée, reflet de l'esprit, sain, simple ou saint, qu'importe. Alors j'écris, je m'écrie : ma liberté et j'irais même plus loin : liberté, je crie ton nom, je te revendique alors que d'aucuns pensent : non aux libertés ou plus précisément : liberté, j'ai rayé ton statut. Jamais, ils ne me la raieront de l'esprit, cette liberté qui me permet d'écrire ce manifeste, cette définition personnelle de l'anarchie :
- c'est ouvrir sa gueule quand on nous ordonne de la fermer ; c'est crever puisque l'on ne nous laisse plus les plaisirs de vivre ; c'est se foutre de nous, de tout ; c'est combattre sans armes une société des plus policées et de plus en plus fliquées (le déflocage c'est bien joli, mais le déflicage, c'est beaucoup mieux); c'est boire le calice jusqu'à l'hallali, jusqu'à ce que mort s'ensuive, vite la chasse accoure et j'ai des cors aux pieds tandis qu'eux les tiennent à la main ; c'est ne jamais obtempérer quand on nous ordonne de faire une saloperie, aussi petite soit-elle ; c'est mourir pour ses idées et non pour celles des autres : tous ces politiciens et autres opportunistes véreux qui ne voient que l'argent et ne verront jamais que cela, dussent-ils être aveugles de naissance ; c'est exterminer jusqu'au dernier con et sans sommation ( dernière consommation, svp), sans modération : l'abus de Fresnes est sans danger pour la Santé ( arrêtes de boire du whisky, sot, freines); c'est pas de quartier pour les H L M ; c'est vaincre tous les périls, Astérix, et triompher de la gloire et autres vanités ; c'est détruire avec T N T (Tolérer Nos Travers- Travailler Nos Talents) tous les racismes et autres intégrismes dans les tranchées qu'ils ont creusées eux-mêmes ; c'est ne jamais rendre de comptes et ne se justifier qu' à soi-même ; C'est toujours, quand on boit un verre, le considérer comme le dernier : celui du condamné à mourir que nous sommes tous. Alors, Messieurs, dixit le maréchal Ney (ou Murat) face au peloton : " droit au cœur, mais épargnez le visage ". Douze balles au but, sacrée pétanque et comme treizième point la balle dans la nuque. Messieurs, si vous devez gagner, ce sera de cette façon et non d'une autre. Pour avoir mon scalp, il faudra me coiffer au poteau, exécution ! Mourir comme un traître alors que je serai resté jusqu'au bout fidèle à moi-même. Comme le dirait un basque, pour toute oraison : l'anarchiste erra. Il est vrai que des haltes errantes désaltérantes, j'en ai fait beaucoup. J'ai un caractère d'indien : je ne sors jamais de ma réserve. Je vais toujours dans le sens de la flèche, car quoi qu'il arrive j'ai plus d'une corde à mon arc, dirais-je d'un ton monocorde de monarque. Plus on vieillit, paraît-il, plus on devient moraux. Moi, ce sera toujours : mort aux "vaches" ; mort aux cons mais jamais de mors aux dents. Vivre sous un joug et tendre l'autre joue, plutôt s'y faire mettre. On dira de moi : tu joues avec le feu. Je répondrai alors, les joues en feu : en joue, feu ! Le jeu du fou en quelque sorte. Appelez moi donc Prométhée et promettez moi d'appeler, je vous rendrai l'appareil à moins que ce ne soit la pareille. Je vous dédicacerai ce texte à moins qu'il ne subisse d'autodafé. Sa seule épitaphe : mort au feu, comme Jeanne d'Arc en train de bouter les anglais hors de France, alors qu'actuellement on boute en train (et ce n'est pas drôle du tout) ou en charter les étrangers qui ne demandent qu'à s'intégrer, désintégrant d'un seul coup la seule chance d'évolution d'une société qui stagne, voire même qui régresse. M'arc-boutant et me servant de mon arc à boutades, je décocherai mes traits d'humour sur les harangueurs proférant le tas d'imbécillité et de mensonges que j'entends de part et d'autre. Tel un arbalétrier, sur les volées d'injures, j'en laisserai plus d'un sur le carreau tandis que la plupart, pendant ce temps là, fait du lèche vitrines.
Ô temps, ô mœurs embrigadées, autant en emporte le vent ; au vent de l'oubli est emporté le temps passé. Autant vous l'écrire tout de suite : ô, tant pis pour moi. Histoire d'ô, en somme. Moi qui m'étais cru si fier, je finirai là les bras en croix : c'est un signe ou plutôt la mort d'un cygne dans un lac de sang. Signe des temps dans un insigne étang, devenu volatil, vapeur et sans reproches : serait-ce ce qui m'attends ? D'elle que j'avais cru m'être destinée, il n'en restera qu'une cruelle destinée. Faites vous mettre de votre destin.
En attendant, j'aimerai lever mon verre à la solitude et à sa compagne, l'ivresse ; à l'origine des sentiments, mais devenue, depuis qu'ils sont en vain, vin qui crée le sentiment d'être libre, alors que l'on est enchaîné, tel Tantale, en train de se bouffer le foie nous-mêmes, étant en manque d'aigles. Délires éthyliques, éthiques délirantes ; j'ai fait mon choix. Boire mais bien se conduire ; ah ! L'alcool, refuge et en même temps trampoline duquel s'élance la pensée. Remède mais en aucun cas solution. Un verre, deux, trois etc., j'arrête, j'y vois double, je regagne mes foyers. Serrure récalcitrante ou bien perte de la bonne clef : à l'instar d'un chevalier retrouvant son épouse, munie d'une ceinture de chasteté et n'ayant rien pour l'ouvrir, je viole avec effraction le pêne qui se présente. Alors que l'autre, homonyme, qui se présente aux élections ne mérite qu'une fraction de mon indifférence. Qu'il voyage au bout de sa nuit des longs couteaux et qu'il se fasse arrêter pour port d'arme (dans le port d'Amsterdam) prohibée, un poignard entre les omoplates. Un coup de marteau sur sa tête d'enclume et des faux-cils pour son œil restant Qu'il entraîne derrière lui son troupeau de moutons aveugles : "au royaume des aveugles, les borgnes sont rois" ; ça urge, ça panurge même. Le loup borgne, saigneur des agneaux ; lui que le mot méchoui fait gerber d'horreur. Gerbes d'honneur sur les stèles des anciens combattants de l'O A S et des oasis. Algérie de me voir djebel en ce mouroir. J'attends avec impatience le jour où les bras d'honneur seront légion à son passage. A bas le rubicond (et surtout qu'il ne le franchisse pas), rends ces arrhes à qui elles appartiennent. Brûlez leurs apparts à toutes ces aryennes. Bande d' *** s, partisans ouvertement contre l'avortement. Adieu veaux, mort aux "vaches", Cauchon qui s'en dédit. Le Pen, ne te mets pas Martel en tête, Poitiers c'est fini. Ton cœur croisé n'est plus un playtex, pardon un prétexte. Toi qui parles de mère patrie, va plutôt voir chez la damnation si j'y suis et c'est ce que je pense, donc j'y suis, par ma propre volonté et je n'en ressortirai que par la force des baïonnettes.
Pour aucun drapeau, a fortiori aucune oriflamme, je n'irai mourir. France, un français doit vivre et mourir pour elle, paraît-il, mais du sang frais doit couler pour elle, cela j'en suis sûr. Honnis soient-ils tous ces mâles qui ne pensent qu'à ça. Je préférerai toujours les haillons, vêtements de l'apatride, à votre "allons, enfants de la patrie". Rendez vos armes si vous êtes citoyens ou bien ne vous étonnez pas de rendre l'âme. Pour ceux bannis hier, ne voulant se battre pour aucune bannière, je crois ; pour leur courage, sachez tous qu'il y a une relève et qu'elle n'est pas prêtre de tomber pour des clous qui ne serviront qu'à fermer leurs cercueils. Cercueils ou urnes qui contiendront des cendres dont ne renaîtra jamais aucun Phénix, telles ces urnes, contenant des bulletins, d'où ne sortira jamais aucune solution. Je ne laisserai jamais ma voix être mise en boîte. Le Pen hisse, artificiel, les couleurs mensongères, plus précisément hypocrites, les couleurs du pays des droits de l'homme sans cesse bafoués. Artificier du mensonge, oh ! Label bleu, blanc, rouge ; tout feu, tout flamme, en l'occurrence comme sigle, est l'élément destructeur, voire autodestructeur d'un parti de la société de consumation. Faire feu, faire front, faire fi de toutes leurs déclarations incendiaires, autodafé en guise d'épitaphe funéraire. Runes antiques, croix gommées par le fer de lance de notre raison, lancinantes pensées toujours en action : alea jacta est, les idées sont jetées.
Liberté, égalité, fraternité : ces mots veulent dire quelque chose ; les drapeaux ne servant qu'à recouvrir certains cercueils : ceux de ceux qui y croient trop. Drape-os, voilà ce que devrait être sa véritable orthographe. Il n'y a qu'une seule terre et elle n'est pas morcelable. De quel droit cela a t il été fait ? Diviser pour mieux régner alors que ce devrait être s'allier pour réussir : voici le sens de la vie. Alors, attention, hommes politiques issus de nos voix, vous brodez sur un tissu de mensonges un avenir où toutes les voies, mêmes celles de secours, sont sans issues. Je ne tomberai pas dans le panneau, ma voix est libre. Vous qui faites partie d'un vaste et varié amalgame de menteurs de "magouilles à toutes heure" et d'escrocs ; vous qui vous êtes arrogés le droit, sous le couvert de la démocratie, de nous prendre en charge, et qui ne vous préoccupaient pas de nous, attention, nous n'avons plus rien à vous devoir. Patrons, j'ai décidé d'en découdre, vous serez battus à plate couture.
Qu'ils soient de droite ou de gauche, ce sont toujours les mêmes promesses qu'ils ne tiennent généralement jamais. Ils n'ont pour buts que le pouvoir et l'enrichissement personnels, par tous les moyens légaux et illégaux. Ces moyens justifient votre fin. La révolte gronde underground et ce n'est que justice. Celle-là même qu'ils sont censés respecter au même titre que nous. Les privilégiés finissaient la tête au bout de piques, il n'y a pas si longtemps (ceci pour éclairer vos lanternes). Attention, classe dirigeante, tu es allée trop loin. Stoppes, sinon tu vas avoir ce que tu mérites. Et si ces écrits doivent m'emmener en taule, j'en ressortirai galvanisé.
Debout, jeunesse, car c'est à nous qu'il incombe de prendre l'avenir en main. Soyons responsables et ne laissons pas les extrémistes de tout poil en prendre possession. Ce serait l'éternel recommencement : guerres et toutes ses horreurs. Plus jamais ça, j'avais cru entendre ; j'ai bien peur que ce ne soit plus le cas. Le temps a passé, l'oubli et la banalisation ont fait le reste. L'heure n'est plus aux belles paroles et aux symboles, les loups sont revenus et réinsérés dans la société qu'ils gangrènent peu à peu ; l'heure est celle du combat : toutes ces heures nous ont blessées, la dernière les tuera. Pas de compromis. NO PASARAN et jusqu'au bout cette fois ci. Messieurs de l'extrême droite, sachez que vous ne passerez pas, que vous ne nous imposerez jamais vos idées et votre perception archaïque de la vie. D'aucune façon, ni pseudo démocratiquement ni de force et veuillez recevoir l'assurance de mon mépris le plus sincère. Maintenant que dire, que dalle ; que de dalles recouvrant ces tombes d'hommes tombés pour ou contre des aryens. Engeance maudite, vengeance audible. Au diable tous ces maîtres à penser. Ni dieux ni maîtres, ni d'yeux ni mètres, pas facile de prendre des mesures. Mesurez plutôt vos paroles, spécialistes du travail à la chaîne ou bien alors zappez de ce monde qui peut très bien fonctionner sans vous et si ne voulez pas zapper, les "zapatistes" vous zapperons hors de ce monde. Stakhanovistes et votre arme, l'automatisme, méfiez vous des novices du staccato des armes automatiques. Tremblez, tyrans, descendez aux cercueils, vampires, vous repaître de vos "x" pour cent de chômeurs.
Moi qui suis un fêtard invétéré, voire même un vétéran (depuis le temps), je plains ceux qui squattent aux logis, ils sont dans la merde. Il faudra bien que cela cesse et non faute de cons battants. Marre de prendre des coups bas, castristes, je sens que cela va se finir à la grenade et l'abbé Descauchons n'aura qu'à se taire. D'ailleurs ce presbyte erre d'île en île à la recherche d'une miss. Miss îles de l'abbé Descauchons, ça sonne bien ; millésimé 61, le rouge est mis, le vin est tiré. Faites vos jeux, à la roulette russe on ne perd qu'une fois. Trente sixième dessous, noir, perd et manque de tout : la roulette motive en tant que leitmotiv. Amitié franco russe, tout ça c'est du flan. On les laisse crever et là où il y a du tchétchène, il n'y a plus de plaisirs.
Voici le monde dont nous faisons partie : guerres atroces un peu partout ; ne bougez pas ou on tire, ne tirez pas ou on bouge et finalement on bouge et on se tire. Toujours le même film, la même scène à Rio ou ailleurs et qui vivra verra. Les accords de raids, ceux qui nous mettent sur la corde raide, sont rompus par des corrompus d'accord. Que d'os, que d'os : squelettes dérisoires, c'est tout ce qu'il en reste. Histoire d'os. Les loups festoient dans le chaos, cinquième round around the clock ; débiles, allez, continuez le massacre, vous aurez la napalm d'or. La guerre niqua et maintenant ethnique. Guerre et paix, vulgaire épée de Damoclès, aux hommes de bonne volonté qui l'ont mauvaise ces temps-ci. Guerre y a, guerre hier, guerre si vile, guère finie cette histoire. La décadence au pas cadencé.
Que de morts à venir mais c'est la vie ; que de vies à venir mais c'est l'amor. Fol amour, docteur si je ne m'abuse ; votre living est stoned, je présume. Heureusement l'humour est là : beau prénom Humourella. Et pendant ce temps les orgues de barbarie jouent toujours et les Katiouchas, orgues de la barbarie de Staline aussi. Alors basta, vu mon esprit déviant mais pourtant clair comme de l'eau de roche, je continuerai d'écrire : la plainte contre X est vile. Histoire d'eau.
Que d'ô, que d'os, que d'eau, cadeau. Ruban rouge contre sida and co. Veni, vidi vaccin, je le souhaite, sinon ce sera deuil pour deuil, sang pour sang. En attendant : dure latex sed sex.
Faut-il rire de tout ? Je le pense. L'humour étant la seule défense qu'il nous reste et comme aurait pu le dire César : " je n'ai plus d'humour, ô ides " et celle ci, je l'espère, restera dans les annales. La vie est un long fleuve tranquille où les noyés lèvent la main à l'appel, à l'appel du large sûrement. Et les pendus se baladent dans un poème de Villon. Sous les pavots, la rage. Un car de CRS, trois quart de bière : beaux cocktails molotov en perspective. A notre santé, à la liberté et à notre statut : celui d'ex-æquo en somme.
Maintenant, entrons dans le délire par la porte des artistes et gravissons en les échelons par la face nord, pas celle où la neige est d'antan, donc blanche mais celle où elle est dantesque, donc sombre. Dante, quelle étagère demanda le client à la bibliothécaire. Prenez l'ascenseur pour l'échafaud, la censure pour les fachos, ensuite c'est la deuxième à l'extrême droite, celle qui jouxte les latrines. On connaît bien le magret de canard mais connaît-ton bien le connard de Mégret ou plus précisément Mégret le connard, laquais de Le Pen. NO PASARAN ! Je sens les Brigades Internationales se retourner dans leurs tombes. J'irai cracher sur la tombe d'Hécate responsable de tant d'hécatombes. Et qu'on ne vienne pas me parler de politiquement correct, avant on disait hypocrisie mais l'euphémisme est de rigueur, le mensonge est là, le sophisme pointe. Il va nous falloir exciter le nerf de la guerre contre l'extrême droite jusqu'à atteindre la guerre des nerfs, celle de leurs nervis énervés par nerfs de bœufs interposés s'il le faut. Mais qu'on en finisse avec leurs aberrations. Prouvons à tous ceux qui votent pour elle que ses dirigeants leur mentent et, qu'à la suite de leurs boucs émissaires habituels, eux aussi en pâtiront. Leur logique est celle de la mort, plus précisément de l'auto destruction qui en est la finalité. Mais le savent-ils eux-mêmes, j'en doute. J'en redoute les conséquences. Serait-ce la fréquence des séquences du spectre-acteur qu'est Le Pen, brandissant le sceptre de la gégène contre le coran alternatif qui rassemble autant de mécontents ? Sa médiatisation, par le truchement des mass média cathodiques, catholiques nous conduira-t-elle, dans l'immédiat, à des masses chaotiques ?
1986 (mes débuts en écriture).
Libre d'esprit, car le corps subit ces contraintes que nous connaissons tous. D'où cette définition de l'homme : un pour tous, tous contraints. Contraints de vivre bien que l'on ait parfois le choix et là il n'est pas bien difficile : vivre ou mourir. Certains ne l'ont même pas. Alors ne nous plaignons plus à longueur de temps du temps et de sa longueur et assumons ces plaintes qui ne sont seulement que notre propre apitoiement de nous-mêmes. Supprimons-le et profitons de la vie, simplement, j'oserai écrire, comme bonjour bien que la formule soit éculée. Eculer qui, à l'origine, voulait dire "user les talons de chaussures " ; alors usons les sur les paillassons de nos voisins respectifs en allant leur dire bonjour, simple n'est-ce pas ? et en même temps si compliqué, car en avons-nous vraiment la force, plus précisément la volonté ou bien craignons nous à ce point l'usure de nos baskets ou autres suivant les goûts de chacun. Just do it : communication non contractuelle de Nike sinon panique liée à l'incommunicabilité.
Je fais ce que je veux comme je le peux. Vouloir c'est pouvoir, rengaine bien connue, et bien moi, l'ermite railleur, je dégaine. L'humour au pistolet, position rafale, c'est l'heure de la détente. Et tant pis pour ceux pour qui c'est vouloir le pouvoir qui compte, l'heure des règlements a sonné, ça te laisse KO, Carole. Ceux-là font partie d'un monde auquel je ne veux prendre aucune part. Ces dirigeants, de tous temps rigides, qui ont commencé, continuent et poursuivront la destruction de cette planète où j'aurai tant voulu vivre, libre d'être heureux et vice-versa, accompagné de mes vices versatiles. Ce "paradis" qui n'existera que dans mes rêves, ironie onirique : ce monde sans société, drôle de jeu ou jeu de rôle auquel tout le monde perd un jour ou l'autre. Tout cela parce que nous n'avons pas bien compris que l'important dans le jeu de la vie n'est pas de gagner ou de perdre mais bien de participer.
Moi l'ex "desesperado" couleur nuit, rêve d'un monde où l'espéranto serait l'ébauche, exquise esquisse, d'un langage, de retour enfin à cette tour de Babel qui nous manque tant : de cet incroyable babillage où tout le monde se comprend. Le vouloir et le pouvoir ; le vouloir-vivre et la volonté de puissance. Pouvoir étant ici entendu dans le sens d' "avoir la possibilité de" et non d'avoir la faculté de gouverner, ou plutôt de nous "gourouverner". Et mieux vaut que la possibilité affleure des sens que d'avoir la sensibilité à fleur de peau. Eternel retour de l'humour à fleur de peau ou à pot de fleur (rayer la mention inutile). Bref, si l'on considère que si l'on veut on peut, mais veut-on vouloir ? rien n'est impossible dans la limite de notre volonté. Pourquoi n'osons nous pas ? La peur, la paresse, le nihilisme ou les trois à la fois ? Chacun de nous trouve toujours une, oh ! miracle, justification à ce non vouloir. La faculté de l'homme de s'adapter à tout ou presque et l'habitude sont sûrement les seules explications plausibles. La solution serait peut-être d'oser l'impossible pour doser le possible. Vouloir changer l'habitude est, en dehors de certaines exceptions qui ne sont là, je le rappelle, pour confirmer les règles, hors de portée de notre vouloir. Il est tellement si tentant de la subir et d'aller s'en plaindre ensuite que c'est ce que tout le monde fait. Cela alimente les conversations futiles que nous avons avec nos connaissances et relations. La relativité de la connaissance est un autre sujet de discussion moins futile, fût-il moins intéressant de l'aborder au lieu de saborder toutes nos connaissances relatives à un intéressé non reconnaissant. Ne m'arrêtez pas si je me trompe car l'erreur est un des moyens de propulsion de l'homme : la preuve c'est qu'il s'arrête quand il pense avoir trouvé et qu'il continue quand il s'aperçoit qu'il s'est trompé. En serions-nous là si l'erreur, étant humaine, n'eut pas été là pour nous guider ? En serais je là et jamais las de mes réflexions si je ne m'étais trompé si souvent et peut-être, qu'écris-je, sûrement suis-je encore en train de le faire en ce moment ?
Donc arrêtez vous plutôt là si vous pensez que je vous trompe ; quant aux autres, alea jacta est, suivant la formule consacrée ; en avant, marche et faites attention où vous mettez l'esprit.
Faut-il quitter cette terre où tous portent un masque quotidiennement ; quitter ce monde réprimé et paradoxalement dégrimé ? Pourrions-nous vivre sans fards et ne jamais la mettre en veilleuse dans un monde sans codes de la nationalité ? Nation alitée, voilà ce qu'ils veulent. Moi, j'écris : trop politiques pour être honnêtes, ils n'ont que pour devise : chacun pour soi et tous pourris tandis que leurs devises vont vers la Suisse ou d'autres paradis fiscaux, vers des comptes numérotés ; "Comtes, numérotez plutôt vos abattis au lieu de vos abattements " .
Faut-il quitter ce monde parti d'un rien et n'allant nulle part ailleurs que vers l'absurde : car si l'erreur est le moteur de l'homme, elle ne peut que mener vers l'absurdité. Faut-il le quitter ce monde d'inconvénients et d'avantages ? Où il y a surtout davantage d'inconvénients. Non, tout du moins en ce qui me concerne, j'y vivrai en ce paradis d'enfer en tant que rebelle au caractère d'enfer forgé par Héphaïstos lui-même ; rebelle, terme pompeux et sciemment exagéré pour qu'il veuille bien dire ce que je pense, en guise de préalable à toute présentation éventuelle. Rebelle à quoi ? À l'habitude, à la banalité et à tout ce qui empêche l'homme de s'épanouir. Rebelle, homme de la Manche, pistolero de l'ouest terne, dualité de l'espace dans ce duel "intersidérant" d'alter ego ( l'homme naît libre et l'ego s'occupe du reste), perdu dans ce labyrinthe sans fil, sans Ariane et surtout sans sortie. S'en sortir ! Pas de chance ! Que des minotaures et à ne pas prendre par les cornes, de surcroît. Alors que faire ? Ecrire, faire couler le sang d'encre : les mots n'étant que des gouttes de sang perlant de nos blessures ouvertes mais néanmoins invisibles au regard et soi-disant miroir de l'autre. Miroir, miroir, dis moi qui est le plus rebelle ? Je suis le monstre et la reine de l'autoroute m'attend mais les "Doors" sont fermé pour cause de décès (restent les CD) et les portes de la perception toujours ouvertes et avides de ces gouttes d'argent suintant de nos "crocodiles" ouverts, telles ses fameuses larmes. Portefeuilles égalent paupières de crocodiles. Escrocs aux crocs acérés, ils sucent l'argent, le sang du monde. Tout est basé sur le commerce : alors, vends mieux, vampire.
Ecrire, faire disparaître mes humeurs noires par le truchement de l'humour noir avec ma baguette de sourcier, et sans sourciller, révéler la magie blanche de l'âme ; faire taire mes idées sombres qui ne sont bridées que par le tranchement à l'arme blanche de, tranchant de l'âme, ma raison. En tranchant, entre enchanteur et que tu meures, tumeur du désespoir, transpercée par un Persée en transes, le seul à n'être pas resté médusé devant la gorgone, tête tranchée d'où jaillit ce sang noir d'où jaillit lui-même le pur-sang Pégase, parangon de tous les chevaux zélés, vainqueur de la Chimère, illusion de nos rêves "icariens".
Ecrire, une des rares libertés puisqu'elle fait partie des individuelles et qu'elle concerne la pensée, reflet de l'esprit, sain, simple ou saint, qu'importe. Alors j'écris, je m'écrie : ma liberté et j'irais même plus loin : liberté, je crie ton nom, je te revendique alors que d'aucuns pensent : non aux libertés ou plus précisément : liberté, j'ai rayé ton statut. Jamais, ils ne me la raieront de l'esprit, cette liberté qui me permet d'écrire ce manifeste, cette définition personnelle de l'anarchie :
- c'est ouvrir sa gueule quand on nous ordonne de la fermer ; c'est crever puisque l'on ne nous laisse plus les plaisirs de vivre ; c'est se foutre de nous, de tout ; c'est combattre sans armes une société des plus policées et de plus en plus fliquées (le déflocage c'est bien joli, mais le déflicage, c'est beaucoup mieux); c'est boire le calice jusqu'à l'hallali, jusqu'à ce que mort s'ensuive, vite la chasse accoure et j'ai des cors aux pieds tandis qu'eux les tiennent à la main ; c'est ne jamais obtempérer quand on nous ordonne de faire une saloperie, aussi petite soit-elle ; c'est mourir pour ses idées et non pour celles des autres : tous ces politiciens et autres opportunistes véreux qui ne voient que l'argent et ne verront jamais que cela, dussent-ils être aveugles de naissance ; c'est exterminer jusqu'au dernier con et sans sommation ( dernière consommation, svp), sans modération : l'abus de Fresnes est sans danger pour la Santé ( arrêtes de boire du whisky, sot, freines); c'est pas de quartier pour les H L M ; c'est vaincre tous les périls, Astérix, et triompher de la gloire et autres vanités ; c'est détruire avec T N T (Tolérer Nos Travers- Travailler Nos Talents) tous les racismes et autres intégrismes dans les tranchées qu'ils ont creusées eux-mêmes ; c'est ne jamais rendre de comptes et ne se justifier qu' à soi-même ; C'est toujours, quand on boit un verre, le considérer comme le dernier : celui du condamné à mourir que nous sommes tous. Alors, Messieurs, dixit le maréchal Ney (ou Murat) face au peloton : " droit au cœur, mais épargnez le visage ". Douze balles au but, sacrée pétanque et comme treizième point la balle dans la nuque. Messieurs, si vous devez gagner, ce sera de cette façon et non d'une autre. Pour avoir mon scalp, il faudra me coiffer au poteau, exécution ! Mourir comme un traître alors que je serai resté jusqu'au bout fidèle à moi-même. Comme le dirait un basque, pour toute oraison : l'anarchiste erra. Il est vrai que des haltes errantes désaltérantes, j'en ai fait beaucoup. J'ai un caractère d'indien : je ne sors jamais de ma réserve. Je vais toujours dans le sens de la flèche, car quoi qu'il arrive j'ai plus d'une corde à mon arc, dirais-je d'un ton monocorde de monarque. Plus on vieillit, paraît-il, plus on devient moraux. Moi, ce sera toujours : mort aux "vaches" ; mort aux cons mais jamais de mors aux dents. Vivre sous un joug et tendre l'autre joue, plutôt s'y faire mettre. On dira de moi : tu joues avec le feu. Je répondrai alors, les joues en feu : en joue, feu ! Le jeu du fou en quelque sorte. Appelez moi donc Prométhée et promettez moi d'appeler, je vous rendrai l'appareil à moins que ce ne soit la pareille. Je vous dédicacerai ce texte à moins qu'il ne subisse d'autodafé. Sa seule épitaphe : mort au feu, comme Jeanne d'Arc en train de bouter les anglais hors de France, alors qu'actuellement on boute en train (et ce n'est pas drôle du tout) ou en charter les étrangers qui ne demandent qu'à s'intégrer, désintégrant d'un seul coup la seule chance d'évolution d'une société qui stagne, voire même qui régresse. M'arc-boutant et me servant de mon arc à boutades, je décocherai mes traits d'humour sur les harangueurs proférant le tas d'imbécillité et de mensonges que j'entends de part et d'autre. Tel un arbalétrier, sur les volées d'injures, j'en laisserai plus d'un sur le carreau tandis que la plupart, pendant ce temps là, fait du lèche vitrines.
Ô temps, ô mœurs embrigadées, autant en emporte le vent ; au vent de l'oubli est emporté le temps passé. Autant vous l'écrire tout de suite : ô, tant pis pour moi. Histoire d'ô, en somme. Moi qui m'étais cru si fier, je finirai là les bras en croix : c'est un signe ou plutôt la mort d'un cygne dans un lac de sang. Signe des temps dans un insigne étang, devenu volatil, vapeur et sans reproches : serait-ce ce qui m'attends ? D'elle que j'avais cru m'être destinée, il n'en restera qu'une cruelle destinée. Faites vous mettre de votre destin.
En attendant, j'aimerai lever mon verre à la solitude et à sa compagne, l'ivresse ; à l'origine des sentiments, mais devenue, depuis qu'ils sont en vain, vin qui crée le sentiment d'être libre, alors que l'on est enchaîné, tel Tantale, en train de se bouffer le foie nous-mêmes, étant en manque d'aigles. Délires éthyliques, éthiques délirantes ; j'ai fait mon choix. Boire mais bien se conduire ; ah ! L'alcool, refuge et en même temps trampoline duquel s'élance la pensée. Remède mais en aucun cas solution. Un verre, deux, trois etc., j'arrête, j'y vois double, je regagne mes foyers. Serrure récalcitrante ou bien perte de la bonne clef : à l'instar d'un chevalier retrouvant son épouse, munie d'une ceinture de chasteté et n'ayant rien pour l'ouvrir, je viole avec effraction le pêne qui se présente. Alors que l'autre, homonyme, qui se présente aux élections ne mérite qu'une fraction de mon indifférence. Qu'il voyage au bout de sa nuit des longs couteaux et qu'il se fasse arrêter pour port d'arme (dans le port d'Amsterdam) prohibée, un poignard entre les omoplates. Un coup de marteau sur sa tête d'enclume et des faux-cils pour son œil restant Qu'il entraîne derrière lui son troupeau de moutons aveugles : "au royaume des aveugles, les borgnes sont rois" ; ça urge, ça panurge même. Le loup borgne, saigneur des agneaux ; lui que le mot méchoui fait gerber d'horreur. Gerbes d'honneur sur les stèles des anciens combattants de l'O A S et des oasis. Algérie de me voir djebel en ce mouroir. J'attends avec impatience le jour où les bras d'honneur seront légion à son passage. A bas le rubicond (et surtout qu'il ne le franchisse pas), rends ces arrhes à qui elles appartiennent. Brûlez leurs apparts à toutes ces aryennes. Bande d' *** s, partisans ouvertement contre l'avortement. Adieu veaux, mort aux "vaches", Cauchon qui s'en dédit. Le Pen, ne te mets pas Martel en tête, Poitiers c'est fini. Ton cœur croisé n'est plus un playtex, pardon un prétexte. Toi qui parles de mère patrie, va plutôt voir chez la damnation si j'y suis et c'est ce que je pense, donc j'y suis, par ma propre volonté et je n'en ressortirai que par la force des baïonnettes.
Pour aucun drapeau, a fortiori aucune oriflamme, je n'irai mourir. France, un français doit vivre et mourir pour elle, paraît-il, mais du sang frais doit couler pour elle, cela j'en suis sûr. Honnis soient-ils tous ces mâles qui ne pensent qu'à ça. Je préférerai toujours les haillons, vêtements de l'apatride, à votre "allons, enfants de la patrie". Rendez vos armes si vous êtes citoyens ou bien ne vous étonnez pas de rendre l'âme. Pour ceux bannis hier, ne voulant se battre pour aucune bannière, je crois ; pour leur courage, sachez tous qu'il y a une relève et qu'elle n'est pas prêtre de tomber pour des clous qui ne serviront qu'à fermer leurs cercueils. Cercueils ou urnes qui contiendront des cendres dont ne renaîtra jamais aucun Phénix, telles ces urnes, contenant des bulletins, d'où ne sortira jamais aucune solution. Je ne laisserai jamais ma voix être mise en boîte. Le Pen hisse, artificiel, les couleurs mensongères, plus précisément hypocrites, les couleurs du pays des droits de l'homme sans cesse bafoués. Artificier du mensonge, oh ! Label bleu, blanc, rouge ; tout feu, tout flamme, en l'occurrence comme sigle, est l'élément destructeur, voire autodestructeur d'un parti de la société de consumation. Faire feu, faire front, faire fi de toutes leurs déclarations incendiaires, autodafé en guise d'épitaphe funéraire. Runes antiques, croix gommées par le fer de lance de notre raison, lancinantes pensées toujours en action : alea jacta est, les idées sont jetées.
Liberté, égalité, fraternité : ces mots veulent dire quelque chose ; les drapeaux ne servant qu'à recouvrir certains cercueils : ceux de ceux qui y croient trop. Drape-os, voilà ce que devrait être sa véritable orthographe. Il n'y a qu'une seule terre et elle n'est pas morcelable. De quel droit cela a t il été fait ? Diviser pour mieux régner alors que ce devrait être s'allier pour réussir : voici le sens de la vie. Alors, attention, hommes politiques issus de nos voix, vous brodez sur un tissu de mensonges un avenir où toutes les voies, mêmes celles de secours, sont sans issues. Je ne tomberai pas dans le panneau, ma voix est libre. Vous qui faites partie d'un vaste et varié amalgame de menteurs de "magouilles à toutes heure" et d'escrocs ; vous qui vous êtes arrogés le droit, sous le couvert de la démocratie, de nous prendre en charge, et qui ne vous préoccupaient pas de nous, attention, nous n'avons plus rien à vous devoir. Patrons, j'ai décidé d'en découdre, vous serez battus à plate couture.
Qu'ils soient de droite ou de gauche, ce sont toujours les mêmes promesses qu'ils ne tiennent généralement jamais. Ils n'ont pour buts que le pouvoir et l'enrichissement personnels, par tous les moyens légaux et illégaux. Ces moyens justifient votre fin. La révolte gronde underground et ce n'est que justice. Celle-là même qu'ils sont censés respecter au même titre que nous. Les privilégiés finissaient la tête au bout de piques, il n'y a pas si longtemps (ceci pour éclairer vos lanternes). Attention, classe dirigeante, tu es allée trop loin. Stoppes, sinon tu vas avoir ce que tu mérites. Et si ces écrits doivent m'emmener en taule, j'en ressortirai galvanisé.
Debout, jeunesse, car c'est à nous qu'il incombe de prendre l'avenir en main. Soyons responsables et ne laissons pas les extrémistes de tout poil en prendre possession. Ce serait l'éternel recommencement : guerres et toutes ses horreurs. Plus jamais ça, j'avais cru entendre ; j'ai bien peur que ce ne soit plus le cas. Le temps a passé, l'oubli et la banalisation ont fait le reste. L'heure n'est plus aux belles paroles et aux symboles, les loups sont revenus et réinsérés dans la société qu'ils gangrènent peu à peu ; l'heure est celle du combat : toutes ces heures nous ont blessées, la dernière les tuera. Pas de compromis. NO PASARAN et jusqu'au bout cette fois ci. Messieurs de l'extrême droite, sachez que vous ne passerez pas, que vous ne nous imposerez jamais vos idées et votre perception archaïque de la vie. D'aucune façon, ni pseudo démocratiquement ni de force et veuillez recevoir l'assurance de mon mépris le plus sincère. Maintenant que dire, que dalle ; que de dalles recouvrant ces tombes d'hommes tombés pour ou contre des aryens. Engeance maudite, vengeance audible. Au diable tous ces maîtres à penser. Ni dieux ni maîtres, ni d'yeux ni mètres, pas facile de prendre des mesures. Mesurez plutôt vos paroles, spécialistes du travail à la chaîne ou bien alors zappez de ce monde qui peut très bien fonctionner sans vous et si ne voulez pas zapper, les "zapatistes" vous zapperons hors de ce monde. Stakhanovistes et votre arme, l'automatisme, méfiez vous des novices du staccato des armes automatiques. Tremblez, tyrans, descendez aux cercueils, vampires, vous repaître de vos "x" pour cent de chômeurs.
Moi qui suis un fêtard invétéré, voire même un vétéran (depuis le temps), je plains ceux qui squattent aux logis, ils sont dans la merde. Il faudra bien que cela cesse et non faute de cons battants. Marre de prendre des coups bas, castristes, je sens que cela va se finir à la grenade et l'abbé Descauchons n'aura qu'à se taire. D'ailleurs ce presbyte erre d'île en île à la recherche d'une miss. Miss îles de l'abbé Descauchons, ça sonne bien ; millésimé 61, le rouge est mis, le vin est tiré. Faites vos jeux, à la roulette russe on ne perd qu'une fois. Trente sixième dessous, noir, perd et manque de tout : la roulette motive en tant que leitmotiv. Amitié franco russe, tout ça c'est du flan. On les laisse crever et là où il y a du tchétchène, il n'y a plus de plaisirs.
Voici le monde dont nous faisons partie : guerres atroces un peu partout ; ne bougez pas ou on tire, ne tirez pas ou on bouge et finalement on bouge et on se tire. Toujours le même film, la même scène à Rio ou ailleurs et qui vivra verra. Les accords de raids, ceux qui nous mettent sur la corde raide, sont rompus par des corrompus d'accord. Que d'os, que d'os : squelettes dérisoires, c'est tout ce qu'il en reste. Histoire d'os. Les loups festoient dans le chaos, cinquième round around the clock ; débiles, allez, continuez le massacre, vous aurez la napalm d'or. La guerre niqua et maintenant ethnique. Guerre et paix, vulgaire épée de Damoclès, aux hommes de bonne volonté qui l'ont mauvaise ces temps-ci. Guerre y a, guerre hier, guerre si vile, guère finie cette histoire. La décadence au pas cadencé.
Que de morts à venir mais c'est la vie ; que de vies à venir mais c'est l'amor. Fol amour, docteur si je ne m'abuse ; votre living est stoned, je présume. Heureusement l'humour est là : beau prénom Humourella. Et pendant ce temps les orgues de barbarie jouent toujours et les Katiouchas, orgues de la barbarie de Staline aussi. Alors basta, vu mon esprit déviant mais pourtant clair comme de l'eau de roche, je continuerai d'écrire : la plainte contre X est vile. Histoire d'eau.
Que d'ô, que d'os, que d'eau, cadeau. Ruban rouge contre sida and co. Veni, vidi vaccin, je le souhaite, sinon ce sera deuil pour deuil, sang pour sang. En attendant : dure latex sed sex.
Faut-il rire de tout ? Je le pense. L'humour étant la seule défense qu'il nous reste et comme aurait pu le dire César : " je n'ai plus d'humour, ô ides " et celle ci, je l'espère, restera dans les annales. La vie est un long fleuve tranquille où les noyés lèvent la main à l'appel, à l'appel du large sûrement. Et les pendus se baladent dans un poème de Villon. Sous les pavots, la rage. Un car de CRS, trois quart de bière : beaux cocktails molotov en perspective. A notre santé, à la liberté et à notre statut : celui d'ex-æquo en somme.
Maintenant, entrons dans le délire par la porte des artistes et gravissons en les échelons par la face nord, pas celle où la neige est d'antan, donc blanche mais celle où elle est dantesque, donc sombre. Dante, quelle étagère demanda le client à la bibliothécaire. Prenez l'ascenseur pour l'échafaud, la censure pour les fachos, ensuite c'est la deuxième à l'extrême droite, celle qui jouxte les latrines. On connaît bien le magret de canard mais connaît-ton bien le connard de Mégret ou plus précisément Mégret le connard, laquais de Le Pen. NO PASARAN ! Je sens les Brigades Internationales se retourner dans leurs tombes. J'irai cracher sur la tombe d'Hécate responsable de tant d'hécatombes. Et qu'on ne vienne pas me parler de politiquement correct, avant on disait hypocrisie mais l'euphémisme est de rigueur, le mensonge est là, le sophisme pointe. Il va nous falloir exciter le nerf de la guerre contre l'extrême droite jusqu'à atteindre la guerre des nerfs, celle de leurs nervis énervés par nerfs de bœufs interposés s'il le faut. Mais qu'on en finisse avec leurs aberrations. Prouvons à tous ceux qui votent pour elle que ses dirigeants leur mentent et, qu'à la suite de leurs boucs émissaires habituels, eux aussi en pâtiront. Leur logique est celle de la mort, plus précisément de l'auto destruction qui en est la finalité. Mais le savent-ils eux-mêmes, j'en doute. J'en redoute les conséquences. Serait-ce la fréquence des séquences du spectre-acteur qu'est Le Pen, brandissant le sceptre de la gégène contre le coran alternatif qui rassemble autant de mécontents ? Sa médiatisation, par le truchement des mass média cathodiques, catholiques nous conduira-t-elle, dans l'immédiat, à des masses chaotiques ?
1986 (mes débuts en écriture).
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Re: Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
On ressent déjà dans cette écrit lointain ce côté un brin rebelle et anticonformiste....
Cette soif d'indépendance et ce goût de la liberté !
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Fanny
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Re: Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
Toujours d'actualité d'ailleurs !
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Fanny
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Re: Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
Fanny a écrit:On ressent déjà dans cette écrit lointain ce côté un brin rebelle et anticonformiste....
Cette soif d'indépendance et ce goût de la liberté !
Un brin lol tu veux dire un champ.
Oui j'ai toujours eu ce côté là et je ne l'ai jamais perdu. D'actualité ? tu parles du texte ou de moi
Merci Stéphanie
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Re: Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
Benoit (admin.) a écrit:Fanny a écrit:On ressent déjà dans cette écrit lointain ce côté un brin rebelle et anticonformiste....
Cette soif d'indépendance et ce goût de la liberté !
Un brin lol tu veux dire un champ.
Oui j'ai toujours eu ce côté là et je ne l'ai jamais perdu. D'actualité ? tu parles du texte ou de moi
Merci Stéphanie
Un champ,non.... une contrée sans limite !
Toi of course
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Fanny
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Re: Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
En fait, rien n'a vraiment changé depuis ton écrit qui est toujours d'actualité.
J'aime le prénom HUMOURELLA, et tu n'en manques pas ! c'est la survie...
J'ai bien sûr dégusté tes jeux de mots qui s'imbriquent les un aux autres avec la grâce de la Vérité.
Le principal, c'est de rester soi-même et de ne pas devenir un mouton, comme c'est le cas pour le plus grand nombre.
Bravo !
J'aime le prénom HUMOURELLA, et tu n'en manques pas ! c'est la survie...
J'ai bien sûr dégusté tes jeux de mots qui s'imbriquent les un aux autres avec la grâce de la Vérité.
Le principal, c'est de rester soi-même et de ne pas devenir un mouton, comme c'est le cas pour le plus grand nombre.
Bravo !
CLARI- Messages : 1542
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Age : 78
Localisation : Alsace
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Re: Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
Un manifeste foisonnant, bouillonnant de saines colères et bondissant d'indignations en dégoût d'un monde gouverné par l'argent, la soif de pouvoir, l'hypocrisie et j'en passe. Bien plus qu'un coup de sang, une douleur exprimée dans une violence sans concessions. "Nous vivons une époque épique et nous n'avons plus rien d'épique" chantait Léo Ferré. Ton texte est un texte épique et tranchant comme l'âme d'une jeunesse déséspérée. La révolte n'exclut pas l'humour et ton manifeste en est plein, c'est un peu comme si Bobby Lapointe avait pris les armes et c'est excellent, j'adore par exemple :"Algérie de me voir djebel en ce mouroir", mais plein d'autres traits d'humour aussi entre jeux de mots, références mythologiques etc... Ta reflexion sur notre monde et l'humanité est une condamnation sans appel de tous les petits et minables arrangements des politiques et même de la société humaine toute entière qui sait si bien "regarder ailleurs" pour se donner bonne conscience. Pourtant (je ne sais pas pour toi) je veux croire encore (je suis sans doute naïf) qu'un monde meilleur est possible. Le tout est de trouver le chemin pour y accéder... Oui, ton texte est un manifeste flamboyant et passionné. J'en ai profondément aimé la lecture. Il faut dire que je m'y reconnais en bien des points. J'oserai dire que tu es sans doute le genre de personnes qui me donne de l'espoir quand au devenir de l'humanité... merci.
Dernière édition par ibere64 le Dim 27 Nov - 17:12, édité 1 fois
ibere64- Messages : 790
Date d'inscription : 29/07/2022
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Benoit (admin.), Fanny, Lydia et Errances aiment ce message
Re: Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
Ouh que c'est long en effet ! J'ai cru que ça n'allait jamais arrêter de défiler. Une réflexion profonde sur la perception de la vie, sans concession et très cash!
Lydia- Messages : 2635
Date d'inscription : 10/04/2022
Age : 64
Localisation : ROCHEFORT
Benoit (admin.), Fanny et Errances aiment ce message
Re: Le mérite d'être clair (long, trop long peut-être mais j'en avais envie). Manifeste personnel.
Je vais me l'imprimer pour le lire tranquillement. C'est trop long pour de l'écran total.
Je peux déjà écrire que nous sommes frères sur le regard que nous avons de ce monde.
Je peux déjà écrire que nous sommes frères sur le regard que nous avons de ce monde.
Errances- Messages : 1195
Date d'inscription : 01/08/2022
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Benoit (admin.), Fanny et Lydia aiment ce message
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